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Messages

Les autruches (2)

« Avez-vous remarqué comment les données dévoilées quotidiennement par le gouvernement sont devenues importantes dans nos vies ? », écrivait récemment l’éditorialiste François Cardinal de La Presse . Ne manquait qu’une petite précision à cette question : « …importantes dans nos vies de journalistes  ».  Car bien des gens ont décroché depuis l’été dernier. Ils sont saturés, écœurés, fatigués, fermés, hermétiques, se tiennent loin des points de presse du PM et de la Santé publique, de l’actualité, des chiffres, des statistiques.  « As-tu vu les chiffres d'aujourd’hui, le nombre de cas de COVID-19 au Québec ?, demandais-je ici et là pour connaître le nombre de cas après 11h, n'ayant pas d'Internet sur mon maudit cellulaire. - Non, je ne regarde plus ça. J’ai décroché, pu capable », me répondent-ils tous, jour après jour.  On me dira qu’il s’agit là d’un « échantillon peu représentatif » de la réalité. Évidemment. Ce n’est ...

Les richesses multiples

« Depuis la pandémie, tous les indicateurs montrent que les disparités n’ont cessé d’augmenter. Les communautés noires et racisées, celles parmi les moins bien nanties, sont les plus à risque d’en subir les effets. L’intolérance qui découle aussi de ce fossé pousse à s’entre-dévorer tandis que les plus riches s’engraissent. Entre avril et juillet 2020, en plein confinement, la fortune combinée des Canadiens les plus riches a augmenté de 23 %, passant de 144,1 milliards de dollars à 178,5 milliards. » - ( Le fossé , Jean-François Nadeau, Le Devoir , 13 oct. 2020)  En plein confinement, en pleine pandémie, certains fortunés, comme le violent comptable Pierre-Yves McSween continue de s’enrichir. C’est du beau. Bravo les boys .  Ce ne sont pas les riches, les millionnaires ou les gens d’affaire qui horripilent à ce point, c’est le manque de conscience, l’absence totale de compassion et d’empathie pour les autres qui, eux, pendant ce temps, pataugent dans ...

La Grande Bibliothèque (en zone rouge)

Lorsque le gouvernement du Québec a annoncé de nouvelles restrictions pour contrer la propagation du coronavirus, s’appliquant dès le 1er octobre dernier, il avait alors affirmé que les bibliothèques seraient fermées.  « Noooooon ! » Mais dès le lendemain, notre PM (tant aimé du peuple québécois) François Legault corrigeait le tir : on pourrait encore emprunter des livres. « Yé ! »   Je me suis néanmoins empressée de réserver plusieurs titres, de peur qu’il change d’idée et de me retrouver sans bouquin pendant des mois comme ce qui fut le cas durant le Grand Confinement – j’ai lu le même livre trois fois.  Je suis donc allée chercher ces précieuses réservations. Et laissez-moi vous dire que ce fut la totale, mesdames et messieurs, en matière de sécurité.  D’abord, il vous faut réserver vos livres à distance, grâce à votre dossier et votre carte de membre, pas moyen de fouiller ou de bouquiner sur place, en  « présentiel ».  Une fois la confirmation d...

Le violent comptable

Étiez-vous à l’écoute, hier soir, lors de ce rendez-vous dominical, de notre grand-messe, de notre grand rassemblement du dimanche soir lorsqu’est arrivée cette violence de propos, à l'émission Tout le monde en parle ? Et je ne parle ici de la dure réalité des Autochtones et des inégalités, du personnel soignant au front de cette pandémie ou même des patients qui ont durement survécu à la COVID-19, mais bien de ce minable, de ce pauvre con, je veux dire comptable, Pierre-Yves McSween . Je tiens d’abord à souligner que je venais tout juste de terminer, quelques heures plus tôt, le livre de l’écrivaine Marie-Pierre Lafontaine, Chienne (Héliotrope, 2019). C’est d’une violence, cette autofiction, d’une tension, d’une charge continue à la limite du supportable mais néanmoins accompagnée d’une fine écriture claire et intelligente. Mais là, voyez-vous, je m’y attendais, à cette violence, m’y étais préparée psychologiquement. J’étais prête à le lire, ce livre, à entendre la vérité, à ...

Le président téflon

Il aura fallu un méchant virus particulièrement sournois pour coller à ce président téflon. En effet, depuis sa candidature à la présidentielle, en 2015, et même avant, Donald Trump a dit tout ce qui lui passait par la tête sans aucune conséquence. Rien, absolument rien n’a collé à la peau orange de ce président américain. On ne compte plus ses mensonges – enfin si, certains les dénombrent et les répertorient encore – de même que toutes les conneries, les vacheries et les stupidités que ce président « hors-norme », c'est-à-dire anormal, a pu exprimer au cours des quatre dernières années : «  Grap them by the pussy  », «  I could shoot anybody in the middle of the street and get away with it  », «  good people on both sides  », entre autres exemples, en plus d’innombrables commentaires et remarques sexistes, racistes de narcissique fini. Mais qu’importe puisqu’il s’agit d’un président téflon. Si un autre président américain, ou une présidente (on a ...

L'adaptation silencieuse

Lorsque Charles Darwin partit à la découverte du monde et de ses habitants naturels, lors d’un long périple à bord du  Beagle  dans les années 1830, il remplit de nombreux cahiers et calepins de notes et d’observations les plus diverses. Le brillant naturaliste anglais remarqua entre autres, dans les îles Galapagos, que chez une même espèce d’oiseaux, certains individus avaient pourtant un bec plus long que d’autres. Pourquoi en était-il ainsi ? Parce que les fleurs sur quelques-unes de ces îles où habitaient ces oiseaux, nota Darwin, étaient tubulaires. Ces oiseaux s’adaptèrent donc graduellement à leur environnement, afin de pouvoir puiser le bon nectar. C’est-y pas beau, ce détail de la vie sur, justement, l’intelligence de la vie ? Il en est de même chez les êtres humains. La majorité des individus de notre espèce s’adaptent habituellement au changement comme à leur environnement, lentement, graduellement, silencieusement. Or, UN des problèmes avec les humains – j...

« Quoi qu’il arrive », sauf pour les pauvres

Au printemps dernier – merci à la pandémie –, Radio-Canada avait débrouillé sa chaîne d’information continue, RDI. Mais depuis le 30 juin dernier, c’est fini, RDI pour tous. Il faut maintenant s’abonner. Fuck les pauvres !, et l’accès à l’information gratuite, enfin presque. Or, que voulez-vous qu’il arrive de plus, pour débrouiller une chaîne d’information d’État accessible à tous ? On est en pleine pandémie ! … La deuxième vague s’en vient sûrement – peut-être même un tsunami, mais bon, il est difficile de voir la vie en rose ces temps-ci, ni une quelconque couleur de l’arc-en-ciel, d’ailleurs. En plus de cette crise sanitaire sans précédent, du moins de notre vivant, n’oublions pas la crise climatique qui se poursuit. Car, de ce côté, il n’y a toujours rien de réglé. Ou ai-je manqué quelque chose ? Et c’est sans parler de la crise économique… Quoi ? Il n’y a pas de crise économique, vous dites ? Attendez quelques mois encore, ça va péter de tous bords tous côtés. Non seule...

TV: L’avenir est dans le champ

On apprend que Télé-Québec amorce «  un changement de garde — de mentalité et de positionnement idéologique —, même si les patrons de Télé-Québec s’en défendent bien.  » Pourquoi s’en défendent-ils ? On l’ignore. On apprend également qu’il y aura une émission animée par deux femmes… Quoi ? DEUX femmes animeront ensemble une émission ? « Champagne ! » … Wô-minute, pas si vite, la smatte. As-tu vu le titre ? L’avenir nous appartient. Oh boy… On va donner une chance aux coureuses – depuis le temps qu’on demande une émission animée par des femmes –, mais, disons-le, ça part ben mal. C’est qui, ces gens, qui, durant une belle réunion, sans doute chacun dans leur maison en télétravail, se disent : « Ouais, c’est ça ! On l’a, notre titre d’émission animée par deux femmes ! L’avenir nous appartient . C’est vraiment super. C’est gagnant, positif, rafraîchissant. C’est ça, c’est bon ! » L’avenir nous appartient , dans le sens de «  The fu...

En rafale… (9)

Un homme qui pose des questions cherche la vérité. Une femme qui pose des questions, elle, cherche la chicane. Et comme je (me) pose beaucoup de questions… *** Quoi ?! Ce sera bientôt la fin des francs-tireurs ? Est-ce pour enfin nous proposer Les francs-tireuses ? ( Deux hommes en or, deux femmes invisibles /  Si les femmes étaient importantes  /  TV : Pitch féministe / etc., etc., etc…) Plusieurs personnalités publiques affirment se retirer des réseaux sociaux en raison de la toxicité et de la haine qui y règnent. La question, depuis le début, demeure toujours la même : C’est quoi, au juste, l’intérêt d’aller naviguer dans les égouts psychiques de la société humaine ? Vous aimez à ce point la marde ? Anybody ? #viergeenreseauxsociaux Égalité raciale: des galaxies perdront leur surnom, annonce la NASA . Les employés de la gouverneure générale devraient-ils apprendre immédiatement ces modifications afin d’éviter l’humiliation lors de la prochaine réunion...

« Athlete A »: l’art de manipuler des fillettes

Il a bien fallu s’abonner à ce satané Netflix (ne serait-ce qu’un mois) pour voir la série documentaire portant sur le pédophile milliardaire et brillant manipulateur, Jeffrey Epstein : Filthy rich . Et puis est ensuite arrivé le film documentaire Athlete A (c’est ainsi qu’ils attrapent tout le monde, j’imagine) qui retrace pour sa part le parcours d’une poignée de journalistes du Indy Star enquêtant sur ces nombreuses allégations d’agressions sexuelles du Dr. Larry Nassar, commises sur plusieurs gymnastes américaines. Contrairement au pédophile milliardaire Jeffrey Epstein, qui finançait lui-même son réseau de services sexuels composé majoritairement de mineures à même sa richesse, sa malhonnêteté et ses menaces, le « bon docteur » Larry Nassar, lui, travaillait pour une puissante organisation, jouissant d’une glorieuse réputation et, du même coup, d’un important financement, Team USA Gymnastics. Tout scandale au sein de cette organisation aurait automatiquemen...

Julie Payette a besoin d’espace

C’est l’une des richesses dont on parle trop peu, l’espace. Si vous êtes riche, non seulement le temps vous appartient enfin – c’est l’argent qui doit « travailler pour vous » évidemment, pas le contraire –, et vous possédez ainsi les deux éléments fondamentaux de la plus grande ressource qui soit : l’espace-temps. On le sait, les milliardaires, les millionnaires et les simples riches parvenus s’achètent ou louent des îles, durant leurs vacances ou pour leurs simples loisirs. Rien de moins ! La vraie évasion. Le reste, c’est pour la classe ouvrière. Les pauvres, eux, doivent se contenter de petits espaces, vivant dans des endroits exigus, restreints, concentrés, surpeuplés, sans cour, ni jardin, ni espace vert, ni même balcon en arrière. ( La pauvreté, cette prison ) Qui sont les plus touchés par la propagation du virus, d'ailleurs ? Les pauvres entassés les uns sur les autres, cela va sans dire, là où la concentration de la population, urbaine bien souvent, est ...

La norme-testostérone

Pendant plus de deux millénaires – merci à Hippocrate –, on a faussement accusé les femmes d’être des hystériques, assujetties aux « déplacements de l’utérus », et puis aux fluctuations de leurs hormones, tributaires de leurs émotions, et donc, trop émotives, instables, faibles. Tsé, la donna è mobile … La femme est volage, fragile, frivole. En raison de cet « utérus vagabond », de cette prétendue instabilité intrinsèque à la nature des femmes, en plus de leur faiblesse d’esprit, nombreux médecins et aliénistes, au fil des siècles, tranchèrent sur la vacuité du caractère féminin et établirent toutes sortes de traitements médicaux réservés spécifiquement aux femmes. Sous cette menace constante d’être affublées de torts et de diagnostics, les femmes n’avaient qu’à bien se tenir, à serrer les cuisses, ou encore à céder aux demandes insistantes en silence, voire à subir les agressions et les violences sexuelles carrément. Le « sexe faible » devait se soume...

État d’esprit

« Chu pas là en ce moment. » Voilà ce qu’affirmait l’humoriste Martin Petit, lors de son passage à la dernière émission de la saison de Tout le monde en parle , le 24 mai dernier, sans doute un des témoignages les plus pertinents depuis le début de cette pandémie. Car plusieurs artistes, des êtres habituellement considérés comme étant particulièrement sensibles, peinent à écrire, à lire, à créer, ou même juste à se concentrer depuis quelque temps : « C’est très difficile de créer de l’humour quand tu sens la détresse des gens autour. […] Je suis une éponge. […] Pis moi, me mettre dans une bulle où j’ai du plaisir quand je sais qu’autour de moi, il y a de l’angoisse… » Depuis l’arrivée du coronavirus sur notre territoire, le stress a monté d’un cran ou deux, voire trois dans certains cas. Notre cervelle a fortement été stimulée depuis plusieurs semaines, plus précisément l’amygdale, siège des émotions. Même que dans certains cas de traumas (ou traumatismes)...

Manifester en temps de pandémie

On peut se rendre à une manif et ne jamais y participer. Cela m’est arrivé maintes fois. J’arrive sur les lieux du rassemblement et, comme une bonne chienne vigilante, en alerte, je fais le tour de la place, sens les gens, hume la foule, lis les pancartes. Lorsque j’y remarque des stupidités comme, entre autres exemples, comparer la CAQ au KKK, un slogan scandé ou écrit noir sur blanc sur des pancartes – « Ben voyons donc, faut quand même pas exagérer ! » – je sacre alors mon camp. Non merci, elle est repartie. Et c’est ce qui est arrivé dimanche dernier, lors de cette manif de solidarité contre le racisme et la violence policière envers les Noirs, au centre-ville de Montréal. Après avoir jasé brièvement avec une journaliste sur place – « Pensez-vous que ça va brasser ? », « J’espère que non », m’a-t-elle répondu – je me suis promenée dans tous les sens pour saisir, capter l’ambiance. D’une part, il y avait beaucoup, beaucoup de monde. Beaucoup plus que...

La « cola »

Suite à l'effondrement de l’ancienne URSS, Cuba s'enfonça, au début des années 90, dans une longue et pénible crise économique appelée, par le gouvernement castriste, la période «  especiale  ». C’est un peu comme l’austérité néo-libérale mais… en pas mal pire. Ayant déserté l’île cubaine en masse, les Russes laissèrent derrière eux des fabriques, des usines, des machines et toutes sortes d’équipement sans pièces de rechange. Les Cubains apprirent à nouveau à bricoler, à bizouner, à réparer n’importe quoi avec les moyens du bord. Au lieu de donner l’heure juste sur la gravité de la crise économique, cette appellation enjolivée, «  el período especial  », cherchait plutôt à leurrer les gens, en plus de faire appel au patriotisme de la population. Car une période spéciale se veut évidemment « spéciale ». Ce n’est donc pas ordinaire, la norme ou même juste la misère, c’est un effort « de guerre » populaire en temps de paix. Tout le monde était a...

Les autruches

Plusieurs citoyens ont cessé de regarder les points de presse du trio gouvernemental au Québec. Ils en avaient marre, apparemment, des interminables questions « négatives » des journalistes. Tous des rabat-joies. Voilà ce qu’on peut lire un peu partout ces jours-ci. Celles et ceux qui posent des questions, qui exigent des comptes, vérifient les faits et les données qui nous sont présentés ou encore nous présentent la dure réalité des CHSLD sont juste des « casseux de party », des gens négatifs, pessimistes, sombres. À écouter plusieurs de mes concitoyens, faudrait cesser de tout remettre en question, avaler la pilule gouvernementale qu’on nous sert sur une base régulière, la digérer en silence, docilement. Faudrait absolument rester positif. Faudrait rire et danser, halluciner des papillons, des licornes et des arcs-en-ciel, tout en se répétant nonchalamment « ça va bien aller » … Même qu’ils sont fort nombreux à vouloir «  Laissez danser le D...

L’Horacio Show: la danse de l’inconscience

Jusqu’à hier, je n’avais jamais entendu parler de Rod le Stod ( Thank God ). Et non, je n’ai pu regarder cette vidéo, cette ridicule « danse de confinement » jusqu’à la fin, tant ma mâchoire, complètement décrochée, et mon cœur, déjà lourd, me pesaient. Dès le début de cette crise sanitaire, contrairement à plusieurs de mes concitoyens, je n’ai pas su apprécier le glorieux personnage qu’est le Dr Horacio Arruda, directeur de la santé publique au Québec. Et depuis le fameux « ça n’a pas de crisse de bon sens » en fait, fallait s’attendre à ce que ça dérape facilement, et surtout, très rapidement. Faut croire que la popularité, le vedettariat, le fait d’être propulsé subitement dans l’espace public via la télévision montent particulièrement vite à la tête, même des scientifiques, c’est-à-dire des êtres prétendument logiques, rationnels, pragmatiques, réalistes et terre à terre. D'autant plus que M. Arruda souffre d’un sérieux besoin d’attention constante, médiatique depui...

La société distincte

Au début de ce Grand Confinement, la fierté québécoise s’est propagée plus rapidement que le virus. Même notre premier ministre François Legault, lors des premiers points de presse, l’a répété plusieurs fois : « Je suis pas mal fier d’être Québécois ». On a besoin de sang ? Pas de problème. Le PM a juste à faire appel au peuple québécois, et voilà, on y va. On remplit les banques de sang. On a besoin de bénévoles pour distribuer l’aide alimentaire ? Idem, pas de souci, juste à demander à la population de donner leur nom. Il faut respecter les consignes de santé publique ? T’inquiète, nous sommes les champions, nous autres, quand vient le temps de suivre des consignes et d’écouter les grands patrons, figurant en haut de la liste de tous les états, qui plus est. Oui monsieur, de quoi être fier de notre nation. Durant les premières semaines de cette pandémie, on s’est donc pété les bretelles. On avait confiance en nous, en notre société distincte. On allait montre...

En rafale… (8.1)

Comme le petit hamster est (pas mal) pogné dans les roues cognitives de cette crise, femme ou homme, on se pose encore beaucoup (plus) de questions… *** Chaque fois que le PM demande à nouveau du renfort pour les CHSLD, durant ses points de presse, on est combien à la maison à capoter sérieusement tout en entendant Céline Dion dans notre tête qui s’exclame : «  Take a kayak !  » ? Comment se fait-il que la caissière à la pharmacie pas loin de chez nous qui, elle, porte un masque, une visière, des gants et se trouve derrière un plexiglass, est mieux équipée que bien du personnel soignant dans les CHSLD ? Misère ! Elle est passée où, la maudite courbe du Québec ? Lorsque vous regardez les chiffres (nombre de cas infectés, d’hospitalisés, de morts, « etc., etc. »), au Québec ou ailleurs, vous multipliez ça par combien, vous autres ? – La COVID-19 circulait aux États-Unis dès janvier Ça ressemble à quoi, les chiffres de la COVID-19 en Corée du Nord...

Les pantins

La question, quand quelqu’un ouvre la bouche, demeure toujours de savoir s’il existe une force plus puissante derrière qui tire les ficelles, et si oui, quoi ou QUI ? *** « Le roi dans les mains du Triboulet n’est qu’un pantin tout-puissant qui brise toutes les existences au milieu desquelles le bouffon le fait jouer. » – Victor Hugo (1802-1885), Le roi s’amuse (1832) *** « This whole country is going nuts, and the NRA is in our way  They’re responsible for this whole production  They hold the strings, they control the puppet […]  They love their guns more than our children »  – Eminem [ attacks NRA in awards show performance ] , Nowhere Fast , iHeartRadio Music awards , mars 2018 ( March For Our Lives ) *** «  In recent weeks, Beijing has engaged in a widespread propaganda and disinformation campaign to exculpate itself from its fatal mishandling of the coronavirus outbreak. The truth is that China...