Le Jour de la Terre, au Québec, c'est pas mal toujours la même affaire chaque année. Des milliers de gens se présentent pour une « manifestation » (lire marche docile et inutile), des politiciens se pointent au début du rassemblement, des journalistes sont là pour les prendre en photo et leur poser des questions insignifiantes, la police encadre le tout (en plus de quelques gars des services « secrets »), et après quelques minutes de mini-entrevues et de clichés, tout ce beau monde lève les pattes et c’est terminé. Merci, bonsoir, ils sont repartis. La fin du monde s’en vient ? Pas grave. On va aller jaser pis prendre un café sur le chic Plateau français. Toujours les mêmes faces, les mêmes journalistes, les mêmes militants, les mêmes photographes, le même gars d’ Infoman (le farmer de Sainte-Anne-de-la-Pérade, là), les mêmes « organisss » (communistes, socialistes, syndicalistes, toute le kit ), une ou deux pancartes originales, un chien dégu...