Si savoir c'est pouvoir, les indigents ne sont pas près de reprendre du poil de la bête et de se sortir de leur situation merdique. Non seulement le fossé, on le sait, ne cesse de se creuser entre les pauvres et les richissimes , mais en plus, seuls les opulents, les riches entreprises et la fameuse classe moyenne intéressent les décideurs, les politiciens et autres puissants acteurs de l’économie. À ce propos, le philosophe Alain Deneault écrit, dans Politiques de l’extrême centre (Lux, 2016) : « Il n’y aurait lieu d’exister diversement que dans la "classe moyenne". Ainsi, un lecteur assidu de La Presse ou un fidèle de Radio-Canada ignore toujours de quoi est fait le quotidien d’un assisté social au Québec. Comment se débrouille-t-on avec un revenu de 623 dollars par mois, qui plus est dans le mépris généralisé? » On l’expliquerait volontiers, mais la réalité est, justement, que tout le monde s’en fout éperdument. L’indifférence, voilà la réelle violence. J’ajout
Parce que les Québécoises sont debout, mais à bout - chronique d'une femme à boutte