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Messages

Affichage des messages du octobre, 2022

TLMEP : retour au montage ?

La grand-messe télévisuelle du dimanche soir, au Québec, Tout le monde en parle , a changé de format en raison de la pandémie. Enregistrée auparavant le jeudi soir, pour nous être présentée le dimanche suivant, après un long et minutieux montage, la populaire émission devrait sérieusement songer à revenir à son modèle original. Car depuis cette nouvelle mouture, nous avons fréquemment eu droit à plusieurs gros malaises sur le plateau, nous incitant à éteindre tout ça pour aller faire autre chose au plus vite.  Version pandémique, malaises endémiques  Beaucoup de gens aiment pourtant l’animateur chéri, l’ex-RBO baveux et irrévérencieux, j’en suis. Du moins, j’en étais. Mais le roi de la très populaire émission dominicale, Guy A. Lepage, semble bien souvent impatient, à boutte de nerfs et un tantinet agacé par ses invités. Son impatience est souvent palpable, de même que son arrogance qui monte lentement, perceptible, à fleur de peau. En entrevue avec le journaliste culturel Marc Cassivi

Manif Iran : « Femme-vie-liberté »

Voilà des semaines qu’on se sentait totalement impuissante. Que peut-on faire pour soutenir des femmes qui se révoltent avec autant de courage lorsqu’on se trouve à cent mille lieux d’elles et de leur réalité ? N’étant ni sur les réseaux sociaux ni une vedette populaire, à quoi ça sert, alors, de se couper une mèche de cheveux et de mettre ça en ligne ?  On nous répétait depuis des semaines que les féministes d’ici étaient silencieuses. Malaise autour du voile ? Pas du tout. On nous a demandé où nous étions. On nous a demandé (avec raison) de nous manifester. Et chaque fois, seule devant nos petits écrans insignifiants, on répondait : « On est là ! … Mais que voulez-vous qu’on fasse ? »  Manifester ? Ça oui, allons-y. Enfin, simonac…  « Femme-vie-liberté »  Samedi 22 octobre dernier, 14h30, à la place Émilie-Gamelin à Montréal, avait lieu un grand rassemblement en soutien pour les femmes iraniennes et le peuple au grand complet, qui mènent depuis des semaines une véritable révolution,

L’art (peu subtil) d’acheter des votes

Beaucoup d’analyses ont été faites depuis les élections du 3 octobre dernier au Québec, notamment à propos du mode de scrutin. C’est très bien.  Or, un élément plutôt fondamental semble avoir été omis, étonnamment, concernant cette élection, LE sujet – et même la question de l’urne pour bon nombre de citoyens dans ma circonscription –, qui était sur toutes les lèvres d’une tranche importante et moins nantie de la population : les « chèques » de M. Legault.  La campagne électorale a débuté le dimanche 28 août dernier en vue du scrutin le 3 octobre suivant. Le premier ministre sortant François Legault, qui demandait un deuxième mandat aux Québécois, affirmait que «  l’économie du Québec se porte bien, alors que la province a réduit son écart de richesse avec l’Ontario . » Son obsession première, soulignons-le au passage, c’est écrit de long en large dans son beau livre (comptable) Cap sur un Québec gagnant paru en 2013.  Il ajoutait ensuite : « "Posez-vous la question : qui voulez-v

Élections Québec : tout le monde perd

On l’oublie trop souvent, mais on est vraiment chanceux de vivre dans une société libre, paisible et démocratique. Contrairement à bien des endroits dans le monde, on a droit, nous autres, à de vraies élections. Pas à une mascarade, à un spectacle, une mise en scène montée de toutes pièces par l’État et arrangée avec le gars (barbu) des vues, et dont le résultat est déjà connu d’avance… Enfin, presque.  3 octobre 2022  Lundi soir, la Coalition avenir Québec va remporter cette autre élection. François Legault sera de nouveau le premier ministre du Québec. Avec quelque 37% des votes seulement, son parti pourrait « quand même rafler plus de deux-tiers des sièges  » à l’Assemblée nationale – lire L’urgence de réformer le mode de scrutin ( Journal de Montréal , 2 oct. 2022). Ce n’est pas rien. Mais ça passe. Ça passe encore.   Non, personne ne se bat dans les rues (ni dans l’autobus) pour réformer le mode de scrutin, et on nous prend vraiment pour des cruches (hormis quelques intellectuels