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Messages

Affichage des messages du décembre, 2019

Lumière, lumière, ou, la Fête du Temps

Ça s’en vient. C’est pour demain, 21 décembre, à 23h19 précisément . Le solstice d’hiver ouvrira graduellement la fenêtre de lumière hivernale, éclairera enfin nos vies, nos âmes. Ça fait des semaines qu’on l’attend… Pour le reste, comme d’habitude, il ne se passe rien dans ce pays. Rien d’époustouflant ou d’enlevant. J’imagine que tout ce beau monde, tous ces gens qui ont participé à la marche « historique » du 27 septembre dernier sont en train de magasiner… Vous imaginez ? Et on appelle ça « historique », en plus ? Qu’est-il arrivé depuis ? Rien. Voilà. Or, pendant que tout le monde achète des bébelles de Noël, comme des vrais malades intoxiqués à la surconsommation, durant cet interminable et insupportable temps des Fêtes qui sert principalement à remplir le vide abyssal de nos vies insignifiantes, certains d’entre nous célébrons plutôt la Fête du Temps… Eh oui, la Fête du Temps, ou, mieux dit, de l’espace-temps, une autre de mes obsessions. Car qui dit mouvement dit forcéme

Les femmes dans l’espace public

Pendant des siècles, les hommes en position de pouvoir, les élites de la société patriarcale ont contrôlé et instrumentalisé les femmes, les maintenant ainsi à l’écart de la politique, du réel pouvoir, des prises de décision, du travail rémunéré, tout comme des universités, des idées, des débats de société, bref, loin de l’espace public. En raison de leur nature définie, à tort, faible, impressionnable et secondaire, les femmes devaient somme toute se taire, se contenter d’être la « reine du foyer », remplissant par là même leurs « obligations naturelles », celles prescrites par l’Église catholique et le pouvoir politique en place. Les femmes ne pouvaient que régner silencieusement dans leur maison, « faire de la famille », c’est-à-dire beaucoup d’enfants, tout en s’occupant allègrement des tâches ménagères, travail non-rémunéré, cela va sans dire, pourtant essentiel au capitalisme patriarcal*. Pour être considérées « normales », les femmes devaient par ailleurs se montrer dociles