Casse-Noisette s'en vient et les nombreuses publicités qui ont envahi la ville de Montréal depuis quelques semaines provoquent chez moi de l'urticaire, en plus d'une forte bouffée de chaleur frôlant la syncope. Non, ce n'est pas la ménopause (je vous emmerde), mais toutes les insidieuses opérations de marketing qui rognent notre culture, notre langue et notre pouvoir décisionnel me font clairement voir rouge. Je ne parle pas du spectacle lui-même - ni de « l'accommodement » du pauvre gérant de la boutique Adidas ou même de la scandaleuse entente de Mélanie Joly avec Netflix -, mais bien du Boys Club des Grands Ballets canadiens de Montréal. Oui, oui, la compagnie de ballet classique à l'image féerique. Une autre belle illustration de la suprématie machiste, exemple parfait qui pourrait servir au cours universitaire « Marketing patriarcal et instrumentalisation des femmes », s'il en était un. En gros, le concept es...
Parce que les Québécoises sont debout, mais à bout - chronique d'une femme à boutte