Au cours de la dernière année, j’ai interpellé quelques directeurs, députés, aspirants députés, journalistes ainsi qu’une ministre, concernant des enjeux socio-économiques affectant les femmes, la langue française et l’utilisation des fonds publics, aka mon « gros dossier ». Soit c’était planifié – je savais à l’avance qu’ils seraient présents et vais d’un pied ferme à leur rencontre -, soit c’était par hasard, au cours d’une marche citoyenne, d’une manifestation ou en me promenant tout simplement dans la rue : « Tiens, madame la ministre justement. Un p’tit mot d’intérêt public, si vous me permettez. » Comme une vraie scoute, je suis toujours prête. Parmi tout ce beau monde, personne ne m’a impressionnée. Cela va sans dire, d’abord parce que ce sont des gens ben ordinaires, des humains comme vous et moi. Aussi, parce qu’ils en avaient rien à cirer de mon « gros dossier ». Hormis la députée Manon Massé, croisée maintes fois ici et là ainsi que da...
Parce que les Québécoises sont debout, mais à bout - chronique d'une femme à boutte