Je capote. Je dirais même que je suis déchirée à l’intérieur. La grande Petrowski quitte La Presse ? Au revoir ? ... What the fuck ? Ça ne se peut pas. Ben voyons don' ! Ce n’était même pas une possibilité dans mon esprit. Ce journal, à mes yeux, ne peut fonctionner sans Petrowski. La grande dame de la culture québécoise fait partie des meubles, du paysage urbain, et Déesse sait qu’on en a grandement besoin. Oui, on a toujours besoin, et peut-être même plus que jamais, de femmes comme Nathalie Petrowski, une grande gueule qui n’a pas froid aux yeux, qui n’a pas peur de se mouiller, avec son franc-parler, de critiquer, de s’insurger sur la place publique, malgré les tomates qui lui seront forcément balancées. Alors oui, je capote. C’est tout mon intérieur qui pleure. Méchant « cadeau » de Noël… Ah non c’est vrai, fuck Noël. Même que je dis que les fans de Petrowski, les vrai-e-s, celles et ceux qui ont bu tous ses mots, lu et relu ses textes, ceux qu'on trouve du ...
Parce que les Québécoises sont debout, mais à bout - chronique d'une femme à boutte