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Messages

Affichage des messages du décembre, 2018

La grande Petrowski

Je capote. Je dirais même que je suis déchirée à l’intérieur. La grande Petrowski quitte La Presse ? Au revoir ? ... What the fuck ? Ça ne se peut pas. Ben voyons don' ! Ce n’était même pas une possibilité dans mon esprit. Ce journal, à mes yeux, ne peut fonctionner sans Petrowski. La grande dame de la culture québécoise fait partie des meubles, du paysage urbain, et Déesse sait qu’on en a grandement besoin. Oui, on a toujours besoin, et peut-être même plus que jamais, de femmes comme Nathalie Petrowski, une grande gueule qui n’a pas froid aux yeux, qui n’a pas peur de se mouiller, avec son franc-parler, de critiquer, de s’insurger sur la place publique, malgré les tomates qui lui seront forcément balancées. Alors oui, je capote. C’est tout mon intérieur qui pleure. Méchant « cadeau » de Noël… Ah non c’est vrai, fuck Noël. Même que je dis que les fans de Petrowski, les vrai-e-s, celles et ceux qui ont bu tous ses mots, lu et relu ses textes, ceux qu'on trouve du moins

Au diable pareil...

Eh bien, il semble qu'un simple billet , fignolé rapidement entre deux sales besognes, fait réagir... Non, je ne le savais pas (je n'ai pas de tablette). Oui, je suis souvent en retard sur les nouvelles (je lis des livres). Et oui, mon cher monsieur, je travaille (mais le bonheur basé sur la surconsommation frénétique ne m'intéresse pas). Et en passant, madame, ce blogue est plein de billets de ce genre... Lire les commentaires dans La Presse+ . Finalement, je vous laisse avec les mots d'un grand penseur de notre siècle, qui, ce matin, m'écrivait ceci : « Noël, la saison des hypocrites. » Tout est là.  Fuck Noël... Et bonne année grand-mère.