La situation se dégrade dans les universités depuis plusieurs années. Au Québec comme ailleurs, il faut parler conforme, penser conforme, respirer conforme et, autant que faire se peut, suivre le troupeau sans trop poser de questions, éthiques ou autres – ( Le cadenas psycho-socio-économique ). Mais voilà que l’étau se resserre sur la liberté d’expression, de pensée et d’enseignement par une force incroyable qui provient de la masse d’étudiants réunis tous ensemble, ces mêmes élèves qui sont là précisément pour apprendre à penser, à critiquer, à débattre de concepts et d’idées. Mais non, c'est plutôt la peur qui les habite, la peur d'être confrontés, brusqués, de subir un choc des idées, par l'incapacité même de remettre simplement des textes dans leur contexte historique. Des étudiants en littérature qui ont peur des mots, c’est comme une médecin de famille qui serait effrayée de faire une piqûre ou bien une intervention sur un corps étranger – (lire Les mots...
Parce que les Québécoises sont debout, mais à bout - chronique d'une femme à boutte