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Messages

Affichage des messages du février, 2019

En rafale… (6)

Un homme qui pose des questions cherche la vérité. Une femme qui pose des questions, elle, cherche la chicane. Et comme je (me) pose beaucoup de questions… Étant donné le réchauffement climatique et l’importante fonte des glaciers des dernières années, est-il encore exact, ou même approprié, de parler de « la pointe de l’iceberg », ou si ça ne fait plus aucun sens cette expression-là ? Ça ne vous dirait pas, vous autres aussi, d’avoir droit à des prévisions piétonnières , relatant les conditions des trottoirs à Montréal, du genre : « Oubliez le coin Pie-IX et Ontario, ça va encore ressembler à une énorme patinoire » ? - Nette augmentation de chutes sur la glace à Montréal et Laval  Avez-vous vu ça ? Un nouveau record de rassemblement de schtroumpfs  : 2762 participants. Ma question est fort simple : pourquoi ? « Pour avoir fait l'école buissonnière [dans le cadre de la Première grève scolaire pour le climat à Montréal ], Sara Montpetit et ses collègues de classe ayant répo

La Place des arts… et des hommes

La majorité des théâtres et des salles de spectacles au Québec portent le nom de « grands hommes ». Sans vouloir dénigrer ou minimiser leurs accomplissements et leurs contributions à la culture québécoise, la question se pose tout de même : pourquoi les femmes y sont-elles sous-représentées ? Seulement à la Place des arts , par exemple, on retrouve plusieurs salles de spectacles et espaces culturels, or, pas une seule femme au programme toponymique : La Salle Wilfrid-Pelletier, le Théâtre Maisonneuve, le Théâtre Jean-Duceppe, la Salle Claude-Léveillée et la Cinquième salle (on a choisi un chiffre avant le nom d’une femme…), sans oublier l’ Espace culturel George-Émile-Lapalme , anciennement le Hall des Pas perdus, qui connut un important réaménagement en 2011, rénové, renommé, bref, toute le kit… une autre belle occasion perdue. (Cet espace, soit dit en passant, est également un excellent endroit pour s’adonner à des manifs-solo ou quelconque performance artistico-politique, si jam

Le Lac des cygnes, ou, le drame de Tchaïkovski

Dans le cadre de leur saison « ode à la femme » ( « Ode à la femme », mon œil ), les Grands Ballets canadiens de Montréal nous offrent un « joyau du répertoire classique », c'est-à-dire un autre classique insupportable basé sur un conte sexiste, passé date, revampé maintes fois, usé jusqu'à la corde et révolu, qu’il faudrait définitivement ranger dans les annales du ballet classique, Le Lac des cygnes , présenté par le Ballet national de Pologne. Contexte historique : Tchaïkovski (1840-1893)  D’abord, il faut savoir que ce premier ballet du compositeur russe Tchaïkovski – il nous en donna trois, malheureusement – fut créé entre 1875 et 1877, sur commande, et « ne reçut qu’un médiocre accueil à sa création le 20 février 1877 » (1). Comme les deux autres ballets de Tchaïkovski, La Belle au bois dormant (1888-1889) et Casse-Noisette (1891-1892), Le Lac des cygnes est basé sur des thèmes et contes sexistes de l’époque, « inspiré [entre autres] du poète allemand Johann Musäu

Leçon guerrière (2)

Dans la vie, il faut choisir ses batailles. C’est du moins ce qu’on dit. Mais parfois, c’est la bataille qui vous choisit. Une cause qui vous tient particulièrement à cœur vous demande de vous lever, de prendre les armes et de vous battre. Pour elle, pour les autres, pour les générations à venir. Et quoi de mieux que des faits, des arguments et les bons mots pour le dire, pour aller au batte. La nécessité, la nécessité, la nécessité  Les agents d’immeuble répètent sans cesse «  location, location, location  », moi je dis « la nécessité, la nécessité, la nécessité ». Car d’aussi loin que je me rappelle, je n’ai jamais rêvé d’écrire ou de publier quoi que ce soit, outre mes p’tits travaux d’école bien entendu, et un essai dans mon domaine d’expertise. Tout ce qui m’intéressait, moi, dans la vie, c’était de lire et de danser - «  Laissez lire, et laissez danser; ces deux amusements ne feront jamais de mal au monde  », disait Voltaire. J’aime aussi Voltairine de Cleyre, mais ça, c’est