Manifestement, toutes les féministes ne pensent pas de la même façon, et c’est tant mieux. Or, à lire le récent texte de Françoise David ( Encore la peur des mots! ) paru vendredi dernier dans Le Devoir , il semble n’y avoir qu’une seule perspective féministe qui vaille ou prévale au Québec : celle prônée maladroitement par la Fédération des femmes du Québec (FFQ). Au cours des dernières années, la FFQ (de même que le Collectif 8 mars dont il est issu) a pourtant perdu beaucoup de plumes, de membres et de crédibilité aux yeux d’un bon nombre de Québécois, femmes et hommes, qu’ils se disent féministes ou non, et qui ne se reconnaissent tout simplement plus dans un discours féministe qui s’éloigne des enjeux qui préoccupent une majorité de Québécoises. Mme Françoise David a beau être « ahurie » et renversée par la position de la ministre responsable de la Condition féminine, Martine Biron, qui n’a pas appuyé la motion de Québec solidaire , d’autres féministes, elles, pendant...
Parce que les Québécoises sont debout, mais à bout - chronique d'une femme à boutte