J’étais repartie de la bibliothèque avec ma pile de livres sous le bras, déterminée à comprendre les mécanismes, les tenants et aboutissants du pouvoir et de la domination, histoire de fourbir mes armes contre ces nombreux crétins - les p’tits bullies insignifiants, les salopards, les tyrans, les boys clubs de ce monde et les prédateurs en général. Sociologie de la domination, psychologie du pouvoir, et même, biologie du pouvoir. Quand madame veut savoir… Question d’agrémenter ces lectures, et ainsi nourrir ma flamme souverainiste – car rien n’est éteint, quoiqu’en disent certains -, j’avais également choisi, en lisière de cette petite étude « dominant-dominé », un ouvrage sur le nationalisme québécois, manifeste « tra[çant] les grandes lignes d’une réflexion systématique et critique sur la nature de la revendication nationalitaire dans le monde contemporain », un court texte paru en 1981, rédigé par nulle autre que Michèle Lalonde, et son collègue Denis Monière. J...
Parce que les Québécoises sont debout, mais à bout - chronique d'une femme à boutte