Mardi le 24 octobre dernier, les femmes en Islande étaient en grève pour réclamer l’équité salariale et mettre fin à la violence basée sur le genre. Dans tout le « pays de glace », une des sociétés les plus égalitaires au monde, durant une journée entière, les écoles étaient fermées, les transports collectifs étaient retardés, les hôpitaux avaient moins d’effectif et les chambres d’hôtel ont cessé d’être nettoyées. Même la première ministre islandaise, Katrin Jakobsdóttir, est restée chez elle dans le cadre de la grève des femmes, espérant que « d’autres femmes de son gouvernement » feraient de même. Toutes les Islandaises étaient appelées à refuser le « travail rémunéré et non rémunéré », incluant les tâches ménagères. Vous imaginez ? Cette journée de grève des femmes – une journée entière, soit dit en passant, de minuit à minuit – a dû être longue pour plusieurs employeurs, privés comme publics. Car lorsque les femmes cessent en grand nombre de tra...
Parce que les Québécoises sont debout, mais à bout - chronique d'une femme à boutte