Le 18 avril dernier, plus d’un millier de travailleurs du milieu culturel sont allés manifester bruyamment devant les bureaux du ministre responsable de la Culture et des Communications, Mathieu Lacombe, à Montréal. Parmi les slogans scandés : « Pas de futur sans culture » et « Les artistes, c’est pas gratis ! » Durant ce grand rassemblement réclamant une hausse des fonds accordés aux arts, la comédienne Sophie Cadieux a également pris la parole : « Nous avons cette satanée habitude de bétonner au Québec. Des lieux, des agoras, des salles, des scènes, des expériences, mais quand vient le temps d’habiter ces lieux, mystérieusement on n’a plus les moyens… » Il est effectivement beaucoup plus facile (et payant) pour un politicien d’inaugurer un nouveau « centre des arts » quelque part au Québec, de couper un beau ruban, ou encore de prendre une jolie photo lors de la première pelletée de terre d’un projet, que d’annoncer ...
Parce que les Québécoises sont debout, mais à bout - chronique d'une femme à boutte