La danse m’a toujours fascinée. Elle nous renvoie à un langage universel, et donc non-verbal, façonné par ce qui meut les individus, les peuples, sociétés et nations. Mouvoir, se mouvoir, s’émouvoir, danser, ce sont tous là, pour ainsi dire, des manifestations mouvementées. Les émotions elles-mêmes, contrairement à la mauvaise réputation qu’on leur imputa tout au long de l’Histoire, trop souvent associées à l’irrationalité (féminine évidemment), sont en réalité des mouvements internes du corps, le terme émotion provenant du latin ex-movere , signifiant littéralement, mouvement se dirigeant vers l’extérieur*. Ces élans naturels, messagers internes du corps, servent à guider l’intelligence humaine sous toutes ses formes. Universelles, les émotions primaires ne connaissent pas les frontières que l’être humain lui-même s’imposa et sont à la source des sentiments et des pensées qui nous habitent, des gestes, paroles et actions que nous posons, somme toute, de l’expression humaine. ...
Parce que les Québécoises sont debout, mais à bout - chronique d'une femme à boutte