Si des milliers de gens, des membres d’une secte, d’une religion ou d’un groupe « extraordinaire », une gang d’antimasques, par exemple, des Juifs orthodoxes ou bien des Témoins de Jéhovah, s’étaient réunis de la sorte, jeudi soir dernier, au centre-ville de Montréal, les uns collés sur les autres, sans masque ni distanciation physique, en criant comme des malades, en se sautant les uns par-dessus les autres, tout en se faisant des « high five », et certains même de la casse, on se serait tous insurgé en beuglant : « bande de caves ! ». Mais puisqu’il s’agit de hockey, du Canadien de Montréal, d’une autre sorte de religion, sportive celle-là, on n’a pas le droit de dire un mot. Deux poids, deux mesures sanitaires. C’est pas pareil À regarder les images de cette soirée du 24 juin dernier, il y a de quoi s’inquiéter, ou bien la pandémie est terminée et certains d’en nous n’avons pas encore reçu le mémo. (Lire entre autres COVID-19: les rassemblements monstres de partisans divisent
Parce que les Québécoises sont debout, mais à bout - chronique d'une femme à boutte