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Messages

Manif du Front commun à Montréal (photos)

L’automne sera chaud, dit-on. Et c’est parti, mon kiki, avec une manifestation monstre réunissant des dizaines de milliers de travailleurs issus des différents secteurs publics au Québec (Éducation, Santé, etc.), formant ainsi un front commun à la table des négociations avec le gouvernement caquiste. *** Coup de théâtre sur l'avenue du Parc, une banderole a été lancée du toit d'un immeuble juste à l'arrivée de la foule. « Rien ne bouge aux tables, ça suffit le niaisage! », pouvait-on y lire. *** Des représentants syndicaux, dont Magali Picard (au centre) présidente de la Fédération des travailleurs et travailleuses du Québec. *** Certaines grosses « têtes d'affiche » du gouvernement Legault étaient présentes (enfin presque), offrant des peanuts  aux manifestants, à l'angle des rues Sherbrooke et McGill. *** *** MC Gilles, de la populaire émission Infoman , était évidemment présent, tirant la langue à notre photographe... ----- Photos  : Sylvie Marchand, manif front
Messages récents

« Femme, Vie, Liberté » Montréal (photos)

Un an après la mort de Mahsa Amini, la révolution iranienne se poursuit...  La   ministre des Affaires étrangères du Canada, Mélanie Joly, qui annonçait récemment de  nouvelles sanctions à l'Iran , marchant avec le député et chef adjoint du NPD, Alexandre Boulerice. ----- Photos  : Sylvie Marchand, Manif Femme Vie Liberté , Montréal, 16 sept. 2023.  *** Fil de presse  :  Un an après le décès de Mahsa Amini, le Québec marche en soutien à l’Iran , ( Le Devoir , 16 sept. 2023) Un an après la mort de Masha Amini, Montréal marche en soutien aux Iraniens  (Radio-Canada, 16 sept. 2023) À lire aussi :  La femme la plus courageuse du monde , La Presse , 14 sept. 2023  La théocratie ne s'effondre pas assez vite pour le salut des Iraniennes , Le Devoir , 16 sept. 2023 À visionner  : Le documentaire  Nous, femmes iraniennes  (2023)

Arroser son char

Un de mes voisins adore son char. Il aime en fait leurs deux voitures – le couple en possède chacun une – mais il affectionne plus particulièrement son véhicule à lui, une mini-fourgonnette Dodge Grand Caravan bourgogne et ringarde qu’il nettoie plusieurs fois par semaine, même l’hiver.  Tel un rituel réglé au quart de tour, monsieur sort dehors, prépare son équipement, l’étale au sol. Muni d’une éponge, d’un sceau et d’un long boyau d’arrosoir, il lave soigneusement sa bagnole en l’arrosant abondamment. Il la frotte, la récure, la bizoune ici, l’astique là, passe l’aspirateur à l’intérieur, ouvre bien grandes toutes les portes, l’aère pendant des heures, tout cela en faisant retentir le son de son démarreur à distance plusieurs fois durant l’opération – Bip, bip ! Bip ! … Bip, bip, bip ! … Bip !  « O.k., c’est beau, on a compris. Tu laves ton gros char, mon homme ! », me dis-je à moi-même chaque fois qu’il lave sa maudite van. Oui, il m’énarve.  Mais au-delà de mon aversion pour ce vo

Les « résultats », disait Monsieur Legault

Le premier ministre François Legault déclarait, lors de son discours d'investiture en novembre dernier : « Dans toute ma carrière, j'ai toujours insisté sur les résultats. S'il y avait un mot sur lequel je voudrais qu'on insiste aujourd'hui, c'est '' résultats ''. [...] On doit tous travailler ensemble à obtenir des résultats concrets en se mettant en mode solution. » Eh bien, parlons-en, justement, des « résultats ».  M. Legault a beau se targuer d’avoir «  quatre 1 er  juillet d’expérience  » derrière la cravate, la réalité, elle, sur le terrain des vaches, est que des centaines de ménages québécois sont toujours à la recherche d’un logement. Maintenant. Pas dans cinq ou six ans. Maintenant. Comme le slogan de la Coalition avenir Québec (CAQ) en 2018, vous vous souvenez ? Voilà la réalité. Et ce piètre résultat n’est que la pointe de l’iceberg.  Car ces quelque 500 ménages  répertoriés, toujours à la recherche d’un toit, ne tiennent pas compte

Manger des riches pour souper

Dans une librairie près de chez vous, vous trouverez une quantité impressionnante de livres dédiés à la nourriture, aux salades, au BBQ, aux boissons, ainsi qu’à leur préparation. Des tablettes et des sections entières sont inondées de livres de recettes : avec ou sans gluten, végé, vegan et le reste – accompagnés d’une photo de leurs auteurs, sourire aux lèvres, heureux de partager leurs « nouvelles » recettes de grand-mère, en plus de vendre des bébelles pour la cuisson. Les Ricardo de ce monde règnent en maîtres et chefs sur les tables des libraires. La bouffe et sa confection exercent sur la population une réelle fascination, peut-être même une obsession.  Depuis quelque temps pourtant, le prix des aliments n’a cessé d’augmenter, limitant ainsi les ingrédients que nous pouvons utiliser pour cuisiner. Pendant que les grandes chaînes d’épiceries engrangent d’importants profits, plusieurs concitoyens, eux, doivent restreindre leurs achats, faire des compromis nutritionnels, en plus de

La MOI société (2)

  L’annonce publicitaire est apparue soudainement, comme un flash, à l’écran de mon ordinateur portable : « Je ne pense qu’à moi ». Évidemment. À qui d’autre pense-t-on, par les temps qui courent, dans cette moi-moi-moi société ?  MOI et toujours MOI  Cette fois, c’est la carte « moi » qui est arrivée, depuis le mois de mai dernier, sur le marché nombriliste, ultracapitaliste et individualiste de notre société, un programme de fidélité permettant d’accumuler des points chez différents marchands. Métro et moi. Johnny Coutu et moi, etc. Oui, moi. Toujours moi.  « Je ne pense qu’à moi », nous lance fièrement une comédienne/humoriste dans l’une des nombreuses publicités. « Un cadeau de moi à moi », nous confie un autre. Mais quelle stupidité.  Et c’est sans oublier les multiples affiches publicitaires qui pullulent un peu partout dans la ville :  « Salut, c’est moi »  « La nouvelle révélation, c’est moi »  « La plus grosse vedette, c’est moi »  « Même Montréal trippe sur moi »  « Moi, un

« J'aime Montréal » (photos)

  « J'aime MTL », Grande roue, Vieux-Port de Montréal, mai 2023. *** Des partisans du Canadien arrivent au Centre Bell pendant que d'autres s'attablent dans un restaurant adjacent pour regarder le match de hockey sur grand écran (mars 2023). *** Une femme brandit le signe de la victoire lors d'une manifestation iranienne «  Femme, vie, liberté  » au Square Phillips, au centre-ville de Montréal, le 21 mars dernier, jour du Nouvel An persan (Norouz). *** En avril, ne te découvre pas d'un fil... et fais attention aux arbres qui tombent sous le poids du verglas (Outremont, 5 avril 2023). *** Une piétonne passe sur le boulevard Saint-Laurent à l'angle de la rue Marie-Anne (mars 2023). *** Une itinérante se peigne les cheveux dans la station de métro Saint-Laurent (mars 2023). *** Malgré tout, on aime Montréal.  ----- Photos  : Sylvie Marchand

La Coalition arrogance Québec

Au terme de leur assermentation au Salon rouge, en octobre 2018, François Legault appel[ait] ses députés à faire preuve d'« humilité » . Dans un discours senti adressé à ses troupes, et même ému par moments, le tout nouveau premier ministre caquiste du Québec rappelait à ses 74 élus de l’époque le « privilège » d'exercer la fonction de député, de même que l’importance de s'élever « au-dessus des considérations partisanes ».  « Comme vous, désormais, je parle aussi au nom des électeurs péquistes, libéraux, solidaires qui n'ont pas voté pour moi et qui habitent chez moi. Donc on doit être conscients de ça. Ça nous oblige à nous élever au-dessus des considérations partisanes dans l'intérêt supérieur du Québec et de nos concitoyens », affirmait-il alors.  On nous promettait également un important « changement de ton » à l’Assemblée nationale ainsi que des échanges plus cordiaux durant les travaux parlementaires. Fini, l’arrogance (des libéraux) et la petite politique au

Pour en finir avec Cendrillon (2)

Pour clôturer leur saison 2022-2023 en grand, les Grands Ballets canadiens de Montréal nous proposent un autre classique insupportable, sexiste et passé date, un « ballet classique chatoyant », un « spectacle magique pour toute la famille », Cendrillon . Ben voyons donc.  Il existe maintes versions de ce conte très ancien, inspirant différents films, ballets, pantomimes et opéras. Plusieurs œuvres chorégraphiques ont vu le jour durant les périodes préromantique et romantique du XIXe siècle, il y a de cela plus de 200 ans. Et le ballet Cendrillon qui s’inscrivit au répertoire classique, sur la musique de Sergueï Prokofiev, est lui aussi basé sur le conte de Charles Perrault (1628-1703), tradition orale jetée sur papier à la fin du XVIIe siècle et repris par les frères Grimm au XIXe siècle. Déjà, ça part mal.  Bien connu du grand public, le récit met en scène une orpheline, petite « chatte des cendres » qui, grâce à ce mariage avec un prince charmant, parvient enfin à se sortir de la mi

Journée nationale des Patriotes

Plus d’une centaine de personnes étaient présentes au parc Laurier afin de prendre part à cette marche organisée par la Société Saint-Jean-Baptiste de Montréal.   « Vous êtes indépendantistes, vous autres, les gars ? », ai-je demandé aux jeunes hommes (photo ci-haut). « Oui ! »  « C’est rare ça… »  « Non, c’est très commun, madame ! »  « Eh ben… Tant mieux. »  *** Outre l'habituel Capitaine Québec (pu capable), quelques politiciens étaient évidemment présents...  Les députés de Québec solidaire, Ruba Ghazal, Gabriel Nadeau-Dubois et Alexandre Leduc Le chef du Parti québécois, Paul St-Pierre Plamondon ( aka PSPP)  *** « Regarde, il y a une parade des Patriotes ! », a lancé un homme à son fils, tous les deux se promenant en bicycle.  « Ouin, petite parade », ai-je rétorqué avant de m’en aller... Indépendance ! ----- Photos  : Sylvie Marchand, parc Laurier, Montréal, 22 mai 2023. Fil de presse  : Une marche organisée par la Société Saint-Jean-Baptiste , La Presse.

La CAQ, miroir du Québec

Ce gouvernement très majoritaire de la Coalition avenir Québec (CAQ), au sommet duquel trône le chef et premier ministre François Legault, est sans contredit à l’image du Québec : consensuel, tranquille et bleu pâle caquiste virant sur l’aqua – plus dilué que ça, c’est semi-transparent.  Non, on ne fait pas de vagues à la CAQ comme au Québec. Les membres, les ministres, les députés et les délégués de ce parti savent rentrer dans les rangs, quitte à être plates, ennuyants, sans colonne vertébrale et sans éclats.  Pas de chicane dans ma cabane, comme on dit, pas de cochon dans mon salon non plus et, surtout, pas de bisbille dans la famille. Icitte, on n’aime pas ça. Dans ce « petit Québec », cette « belle province », on n’aime ni les altercations, ni les confrontations, ni les discussions trop corsés, encore moins les interminables argumentations. Mieux vaut suivre comme des moutons. Et c’est ce qu’ont gentiment fait les pseudos militants de la CAQ durant ce congrès qui se tenait à Sherb

Je me souviens du 9 mai 2018

Les promesses phares du gouvernement Legault tombent comme des mouches les unes après les autres. Les paroles s’envolent, les élus restent – alors que leur élection reposait sur bon nombre de ces promesses électorales, justement.  Une de ces promesses fondamentales de la Coalition avenir Québec (CAQ), si elle était élue en 2018 ? La réforme du mode de scrutin. Oui, on s’en souvient. C’était même bien plus qu’une promesse mais un engagement, signé de surcroît, par les différents partis de l’opposition. À cette époque, qui semble déjà lointaine, il s’agissait d’ailleurs d’une « priorité » pour M. Legault, le meilleur « compromis » possible pour notre démocratie, pour les régions, pour l’ensemble de la population – pas juste l’affaire de « quelques intellectuels ».  Le mercredi 9 mai 2018, en effet, M. François Legault, alors chef du deuxième groupe d’opposition, entouré de ses collègues « des oppositions », M. Jean-François Lisée, chef de l’opposition officielle, et M. Gabriel Nadeau-Dub

La CAQ – Faire plus. Faire pire.

Connaissez-vous le slogan de la Coalition avenir Québec (CAQ) ? Faire plus. Faire mieux.  Et pourtant, depuis quelques semaines maintenant, plus elle en fait, plus la CAQ en arrache.  En matière de brouillon et du « faire à peu près », la volte-face concernant le troisième lien autoroutier Québec-Lévis est dure à battre. Même si l’abandon de ce gigantesque tunnel est une excellente nouvelle pour plusieurs citoyens, une très large partie de la campagne électorale du gouvernement Legault, et donc des résultats des dernières élections, reposaient bel et bien sur la réalisation de ce mégaprojet de quelques milliards de dollars.  Plus incroyable encore : les arguments très approximatifs du premier ministre François Legault, tant à l’adoption qu’à l’abandon de ce projet. Avec ou sans études, la CAQ misait pourtant très gros sur ce tunnel. Alors que M. Legault est reconnu pour être un homme d’affaire aguerri et un comptable expérimenté, il semble prendre plusieurs décisions au pif et au resse

TV: Le monde à l'envers, svp

Beaucoup de choses nous énervent au plus haut point, dans cette émission, à commencer par la musique. Mais qui a créé ce jingle insupportable ? Et pourtant, malgré ces quelques défauts ici et là, on espère sincèrement que l’émission Le monde à l’envers , présentée sur les ondes de TVA, reviendra lors de la prochaine saison.  Enfin un débat télévisé au Québec. Un vrai. Avec des gens capables d’argumenter intelligemment des deux côtés. Et voir, en plus, Richard Martineau débattre en présence d’un « influenceur », de la « papesse des wokes » ou encore d’une ancienne députée de Québec solidaire ? Oui, on en veut d’autres.  Car après quelques émissions, on s’habitue à tout ce qui tombe sur les nerfs et les rabettes dans cette émission. On s’accoutume à cette musique insupportable. On se familiarise même aux farces plates de l’animateur, M. Stéphan Bureau, qui se prend par moments, disons-le franchement, pour un brillant humoriste, un stand up américain vraiment génial et comique, alors qu