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Messages

«Dans les médias», où sont les femmes invitées spéciales ?

La 8 ième  saison de la captivante émission de télévision  Dans les médias , diffusée à Télé-Québec, bat son plein encore cette année. Alors qu’on aime particulièrement ce magazine qui décortique intelligemment les images qui tapissent incessamment le paysage médiatique, l’émission, elle, ne gagnera certainement pas de palme ni de prix féministe cette année. Et même qu’à force de la regarder chaque semaine, on se pose sérieusement la question : Mais où sont les femmes « invitées de la semaine » à cette émission ?  Depuis l’automne 2024, en effet, les « invités de la semaine » ont été à très forte majorité des hommes. Jusqu’à présent, l’animatrice (pourtant féministe), Marie-Louise Arsenault (qui mènerait des entrevues très woke  selon certains), a reçu douze invités masculins (bientôt treize), soit Dave Ouellet, Boucar Diouf, Yoshua Bengio, Marc-André Grondin, Michel Jean, Luc Dionne, Antoine Bertrand, Jean-Sébastien Girard, Patrick Sénécal, ...
Messages récents

Les boys de la politique québécoise

La course à la chefferie du Parti libéral du Québec (PLQ) débute officiellement le 13 janvier, et les membres du parti, eux, éliront leur nouveau chef lors du Congrès à Québec le 14 juin prochain. Similairement aux femmes du milieu de l’humour qui dénonçaient le phénomène «  pas de filles sur le pacing  », il faut décrier l’absence de candidates féminines dans cette course à la chefferie du plus vieux parti politique du Québec. Non, Madame, « pas de femmes sur le pacing pour diriger le Parti libéral ». À ce jour, seuls des hommes se disputent la tête du parti rouge. Mais où sont les femmes au Parti libéral ? Le départ de la première femme à la tête du PLQ, Dominique Anglade, fût-il trop brutal ? Ou est-ce le parti libéral qui est devenu trop marginal ? Des oppositions (très) masculines  Outre le PLQ, les autres partis de l’opposition, non plus, ne sont pas à l’abri de critiques féministes. Là encore, ce sont des hommes qui dominent le terrain du pouvoir et...

Prière de ne pas prier à la bibliothèque

Comme d’habitude, la Grande Bibliothèque était encore bondée de monde ces derniers jours. À la recherche d’une place (pas trop sale) pour s’installer et y travailler, on circule de long en large entre les rangées et les tables disponibles sur les différents étages. Ce faisant, on aperçoit une musulmane accroupie au sol en train de prier. Sans aucun égard pour les usagers autour d’elle ni grande discrétion, la femme voilée faisait sa prière sur le tapis infect de la Grande Bibliothèque.  En demandant à un employé s’il était normal que des personnes prient sur le sol et si cette pratique religieuse était permise ou tolérée à la Grande Bibliothèque, un préposé à l’accueil me répondit : « Encore ! »  On m’expliqua par la suite qu’un autre usager, quelques minutes plus tôt, venait tout juste d’être « expulsé » des lieux puisqu’il priait au sol, une pratique interdite entre les murs de cette institution publique. L’employé ajouta qu’il existe plusieurs inter...

Luxe ostentatoire et provocations...

Le texte Luxe ostentatoire et provocations, une violence socio-économique qui ne dit pas son nom  est disponible dans Le Devoir .

Le «mouvement» entravé de Québec solidaire

Au terme d’une autre session parlementaire mouvementée, au Salon rouge, cette fois, de l’Assemblée nationale, chaque chef de parti a offert son bilan, de même que sa vision et ses priorités pour les mois à venir.  La nouvelle porte-parole de Québec solidaire, Ruba Ghazal, dont l’élection (ou couronnement) en novembre dernier fut assombrie par son collègue peu solidaire, Haroun Bouazzi, nous assure que « malgré les douze mois de turbulences et "contrairement aux apparences", Québec solidaire termine l’année "uni" » . Pourtant absent de l’Assemblée nationale, le député Haroun Bouazzi n’avait toujours pas réintégré les rangs du parti, « poursuivant   [ quant à lui ]  la pause qu’il avait entamée il y a deux semaines dans la foulée de la controverse générée par ses propos. »   N’empêche. Pendant le congé parental de GND, Ruba Ghazal, elle, est là. Tenace et déterminée, elle tient le fort et le flambeau du parti orange, et on ne doute aucunement de ses...

Les coûteux «cadeaux» de Justin Trudeau

Jeudi dernier, le premier ministre du Canada, Justin Trudeau, a annoncé un congé temporaire de TPS sur plusieurs produits et des chèques de 250$ prévus au printemps prochain . « Les Canadiens en arrachent », nous dit-on, en raison de l’inflation.  Dans un décor digne d’une infopub quétaine vantant les mérites d’un autre gadget de cuisine parfaitement inutile, le premier ministre canadien, flanqué de la ministre des Finances Chrystia Freeland (qui opine toujours du chef), tenaient à distribuer des « cadeaux » à même la carte de crédit des contribuables canadiens. Car nous ne sommes pas dupes - enfin, pas complètement. C’est nous, les contribuables, qui payons pour ces très coûteuses mesures électoralistes de M. Trudeau. Un « cadeau » empoisonné.  Ainsi donc, chers concitoyens, que vous le vouliez ou non, « les Canadiens auront droit à un congé temporaire de TPS sur l’épicerie, les repas au restaurant, la bière, le vin et plusieurs autres artic...

«Femme Vie Liberté» Montréal nov. 2024 (photos)

Le Collectif « Femme Vie Liberté » Montréal invitait de nouveau ses membres ainsi que la population en général à manifester contre la répression du régime islamique iranien qui s’accentue en multipliant les tactiques d’oppression, les arrestations, les emprisonnements, peines de mort, exécutions de nombreux dissidents du régime, de même que la psychiatrisation de toutes formes de rébellion et de protestation, comme ce fut le cas récemment avec  Ahou Daryaei . *** Où sont les féministes québécoises pour soutenir le peuple iranien et le mouvement « Femme Vie Liberté » contre le port obligatoire du voile islamique des femmes en Iran ?  Femme, Vie, Liberté ! Zan, Zendegi, Azadi !  *** « Aussi étonnant que ce fût, l’immense majorité des "féministes" occidentales, qui défendent l’égalité des droits entre les êtres avec ou sans pénis, n’ont jamais été scandalisées par ce bout de tissu sur la tête des êtres sans pénis, qui nie pourtant leurs revendicatio...

Toutes les femmes ne pensent pas pareil

Beaucoup d’encre a coulé depuis l’élection du président américain « téflon » – car rien, absolument rien n’a collé sur cet homme narcissique aux propos grossiers, misogynes, racistes, vils. En plus des discours masculinistes qui circulent abondamment, il n’est pas facile d’être femme ni féministe ces jours-ci. Après des décennies de combat pour les droits et l’égalité des femmes, la situation est particulièrement pénible et décourageante.  Personnellement, j’en veux aussi à la gauche. Que vous l’appeliez la « gauche radicale » ou « l’extrême gauche », les partis politiques de gauche ont non seulement abandonné les travailleuses et les travailleurs, les ouvriers, les pauvres, leurs voisins et les indigents, mais, généralement parlant, sont totalement déconnectés des enjeux qui préoccupent réellement la majorité de la population.  Et cette gauche (à laquelle je m’identifiais auparavant) devrait entreprendre un sérieux exercice d’introspection. Car b...

Dépression post-parTrump

En raison de circonstances totalement inusitées et hors de notre contrôle, nous éprouvons présentement des difficultés avec le fonctionnement de notre système. Veuillez svp réessayer plus tard.

Dites son nom ! Ahou Daryaei !

Elle s’appelle Ahou Daryaei. Cette femme, dont on sait encore peu de choses, est étudiante en littérature française à l’université Azad de Téhéran. Elle s’est dévêtue sur le campus de l’université afin de protester contre le régime islamique iranien.  Harcelée par des membres de la milice Basij, parce qu’elle ne portait pas de « maghnaeh », un foulard noir couvrant la tête, le front, le menton et la poitrine, ses vêtements ont été déchirés durant la violente altercation. La femme de 30 ans a retiré ses vêtements endommagés en signe manifeste de protestation.  Portant seulement ses sous-vêtements, Ahou Daryaei s’est assise devant l’université pour ensuite déambuler sous le regard des passants, sachant très bien que son arrestation était imminente. Elle a été arrêtée, embarquée violemment dans une voiture et envoyée dans un hôpital psychiatrique.  Évidemment, cette femme n’est ni une folle ni « une personne perturbée » qui aurait « besoin d’un trait...

D’autres mises en garde venues de France

Récemment, le chroniqueur Normand Baillargeon présentait des mises en garde venues de France , concernant « la pénétration de l’islam dans les écoles en France » vue par Jean-Paul Brighelli dans son ouvrage L’école sous emprise . L’auteur français en veut notamment « à une certaine gauche qui aurait oublié ses origines et ses valeurs et qui refuse de condamner ce qu’hier encore elle aurait condamné. Il écrit : "On assiste [à un] grand retournement idéologique […] qui amène les féministes à défendre le voile islamique, symbole d’infériorité des femmes et autres billevesées cautionnées par d’ardents universitaires […]. Et les prétendus héritiers de Jaurès abandonnent le drapeau de la laïcité." » Que des féministes et des gauchistes défendent férocement le port de vêtements et de signes religieux, du voile islamique ou autre instrument d’oppression servant essentiellement à invisibiliser les femmes dans l’espace public dépasse effectivement l’entendement. D’autres ...

Niqab au cégep et fillettes voilées ?

Allons-nous accepter cette islamisation des codes vestimentaires de jeunes femmes et de fillettes dans l'espace public au Québec sans broncher ? Des cégepiennes portant un niqab, vous trouvez cela normal ? Et des fillettes voilées, n'est-ce pas de l'endoctrinement ? L'interdiction des signes et des vêtements religieux doit aussi s'appliquer aux élèves car plusieurs sont en mission d'islamisation des écoles publiques au Québec. Il est temps d'agir !  ----- Photos : Sylvie Marchand, Montréal, 2024

Avant de partir, Valérie Plante, s.v.p.!

Après avoir réalisé deux mandats comme mairesse de Montréal, Valérie Plante a annoncé qu’elle ne sera pas des prochaines élections municipales en novembre 2025 . Rappelons que lors de sa première élection, en 2017, Valérie Plante devenait la première femme élue mairesse de la ville de Montréal. Ce n’était pas rien. C’était même tout un exploit ! Comme femme et comme féministe, plusieurs d’entre nous étions extrêmement fières de cette réalisation, une première femme à la tête de la métropole, même si elle se présentait comme « l’homme de la situation ». Pas grave, la stratégie « marketing » a fonctionné. Vive l’émancipation des femmes !  De plus, cette femme énergique au rire décapant et incomparable a eu raison de Denis Coderre. Ataboy . ( Atagirl  ? Peu importe). Bref, nous vous disons bravo et merci, Madame la mairesse de Montréal, d’avoir servi les Montréalaises et les Montréalais pendant deux intenses mandats, et ce, contrairement à votre imbuvable et a...

L’EDI, ou, comment normaliser l’oppression des femmes

C’est devenu un véritable fléau. Un peu partout, dans plusieurs publicités et affiches promotionnelles, on utilise désormais l’image de « la femme voilée » comme figure emblématique d’un multiculturalisme « réussi », la grande représentante de la « diversité ». Pire, on en fait la promotion et on la célèbre !  Au nom de ce multiculturalisme fédéraliste pancanadien et de la « diversité » à tout prix, « la femme voilée » est devenue une tête d’affiche précieuse de la propagande Équité, Diversité et Inclusion (EDI), soit l’art de normaliser la stigmatisation d’innombrables femmes à travers le monde.  Ainsi donc, depuis quelques années maintenant, on nous bombarde sans cesse de publicités et d’affiches EDI à toutes les sauces… Des employeurs comme McDonald et Tim Hortons, par exemple, tiennent à nous informer qu’ils sont activement à la recherche d’employées qui affichent clairement leur foi et leurs croyances religieuses très personnelles d...

75 ans de «Deuxième sexe»

Il y a 75 ans cette année, paraissait le célèbre ouvrage de la philosophe et écrivaine française, Simone de Beauvoir, Le Deuxième sexe . Livre majeur du XXe siècle, tout comme dans l’histoire du féminisme, cet essai incontournable sur la condition des femmes a éveillé bien des esprits, suscité de nombreux débats et inspiré d’innombrables féministes.  Depuis sa publication en 1949, des extraits de l’ouvrage, qui comptait en réalité deux volumes, ont été republiés sous forme de courts essais, permettant ainsi de replonger dans la pensée beauvoirienne par segments et textes choisis. C’est le cas notamment de La Femme indépendante (Gallimard, 1949, 2008), un important  chapitre du Deuxième sexe qu’il est bon de relire afin, d’une part, de constater l’évolution des droits des femmes au cours des dernières décennies et, de l’autre, de réaliser tout le travail qu’il reste à faire, le combat à mener, si nous souhaitons réellement atteindre un jour l’égalité. Car, non, tout n’est pas r...

La grande noyade du peuple québécois

Le premier ministre du Québec, François Legault, a manifestement manqué de tact et de prestance lors de sa récente visite en France. Au lieu d’insister sur l’importance de protéger la langue française (et les difficultés de se faire servir en français, ici même à Montréal !), notre premier ministre en visite dans l’Hexagone a plutôt choisi de régler ses comptes avec Ottawa et de laver son linge sale sur la place publique.  De toute évidence, François Legault, ancien indépendantiste convaincu, mesure aujourd’hui toute son impuissance face à ce fédéralisme canadien qui contrôle les frontières. Il la ressent pleinement. Immense, sa frustration « provinciale » le ronge intérieurement, ce qui explique qu’il s’exprime ainsi, avec hargne, dès que l’occasion se présente.  Après avoir obtenu le « mandat fort » qu’il souhaitait ardemment, pour supposément négocier « fort » avec Justin Trudeau, François Legault constate toutefois aujourd’hui, une fois d...

Lee Miller, le film

Saviez-vous que cette femme, Lee Miller (1907-1977), photojournaliste durant la Seconde Guerre mondiale, avait pris son bain dans la baignoire d’Hitler à Munich le jour même qu’il se donna la mort par suicide à Berlin le 30 avril 1945?  Oubliez les critiques (techniques) du film et courez vite voir ce long métrage troublant et immensément touchant, Lee (2023) , en salle présentement. Il faut absolument découvrir cette femme incroyable, brillante, talentueuse et extrêmement courageuse, Lee Miller, qui (non, madame) n’avait pas froid aux yeux.  Basé sur le livre de son fils, Antony Penrose,  The Lives of Lee Miller , publié en 1985, et réalisé par Ellen Kuras, ce film est porté avec brio par Kate Winslet, qui non seulement perce l’écran dans le rôle de cette correspondante de guerre, mais qui en est aussi la coproductrice. L’actrice britannique incarne à merveille cette photojournaliste  américaine intense, frondeuse, déterminée et impertinente – à qui elle ressemble ...

Et à quoi sert au juste le poste de Mary Simon ?

Le premier ministre du Canada, Justin Trudeau, possède un talent exceptionnel, celui de nommer des gens aux mauvaises places, remplissant tantôt une fonction purement symbolique, tantôt un rôle « important » dans un poste complètement bidon.  Le cas d’Amira Elghawaby, à qui «  la seule évocation de l’importance de l’oppression vécue par les Canadiens français  » lui donnait le goût de vomir («  I want to puke  ») en 2022, nommée représentante canadienne à la lutte contre l’islamophobie, en est un autre bel exemple. À quoi sert au juste le poste d’Amira Elghawaby , en effet, créé de toutes pièces par la principale intéressée alors qu’elle œuvrait au sein même du Conseil national des musulmans canadiens qui recommandait la création d’un tel poste ? Votre jupon dépasse, Madame. Votre mépris du peuple québécois aussi. Pure invention de la politique trudeauiste, ce poste bidon doit effectivement être aboli au plus vite.  Et la gouverneure générale ? Or...