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Messages

Affichage des messages du décembre, 2021

« Libérer » l’animal en soi

  Pour vendre de la bière, c’est ben simple, ça prend soit des femmes, soit une grosse vedette, soit un animal.  Archibald microbrasserie, lui, a misé sur l’image (et la chevelure) des femmes (blondes, rousses, brunettes, etc.) pour mousser ses ventes de bières de mononcle « séducteur » – (lire Femmes consommables ).  D’autres, eux, comme les brasseurs de chez Boréale, ont plutôt opté pour l’animal. Leur logo ? Un gros ours polaire. Il faut donc « libérer » l’animal en nous, l’ours polaire qui sommeille en nous tous. L’ours en toi  La pub qu’on peut apercevoir un peu partout, ces temps-ci, placardée dans le métro de Montréal ? « Libère l’ours en toi » (voir photo).  Et « libérer l’ours » en soi, ça veut dire quoi ? Fondamentalement, cela signifie qu’il faut libérer nos pulsions les plus profondes, notre instinct animal. Mettre de côté la raison, les justifications, la pensée rationnelle, quoi, afin de laisser libre cours à notre animal intérieur.  Pour ce faire, il faut d’abord sortir

Des salles de spectacle et des hommes

Voici une liste non exhaustive (toujours en construction) des différents noms de théâtres et salles de spectacle au Québec portant le nom d’une personne, morte ou vivante :  Amphithéâtre Fernand-Lindsay (Joliette)  Centre culturel Georges-Deschênes (Dégelis)  Centre culturel Léopold-Plante (Pohénégamook)  Centre culturel Fernand-Charest (Saint-Jean-sur-Richelieu)  Centre Marcel-Dulude (Saint-Bruno)  Centre Pierre-Péladeau (Montréal)  Salle Wilfrid-Pelletier (Montréal)  Salle Claude-Léveillée (Montréal)  Salle Pierre-Mercure (Montréal)  Salle Claude-Champagne (Montréal)  Salle Albert-Rousseau (Sainte-Foy)  Salle J.-Antonio-Thompson (Trois-Rivières)  Salle Maurice-O’Bready (Sherbrooke)  Salle André-Mathieu (Laval)  Salle André-Gagnon (La Pocatière)  Salle Richard-Sauvageau (La Prairie)  Salle Jean-Grimaldi (Lasalle)  Salle de spectacle Jean-Marc-Dion (Sept-Îles)  Salle Philippe-Fillion (Shawinigan)  Salle Georges-Codling (Sorel-Tracy)  Salle Félix-Leclerc (Val d’Or)  Salle Fred-Barry (Mo

Un million de Québécois…

C’est le temps de l’année. Décembre. Jusqu’à Noël. Après ça, plus personne n’en parle ni ne veut en entendre parler. La bonne conscience annuelle en vert et rouge avec d'étincelants cheveux d’ange dessus.  Après ce qui sera un autre Noël à célébrer, non pas « le p’tit Jésus » mais la surconsommation inconsciente, irresponsable et décomplexée, le champagne coulera à flot pour fêter l’arrivée de la nouvelle année et, on l’espère, de la prospérité.  « Personne ne devrait rester sur sa faim », nous rappellent les belles affiches colorées de La guignolée des médias ici et là dans la ville.  La réalité, elle, pendant ce « joyeux » temps de l’année, demeure et demeurera la même : « Plus d’un million de personnes vivent en situation de pauvreté au Québec » ( Journal de Montréal, 10 déc. 2021). Un million ! Non ? Vous ne trouvez pas que c’est beaucoup de monde ? C’est deux fois plus que le nombre de Québécois infectés, à ce jour, par le virus SARS-CoV-2. Mais personne ne se sent vraiment «

La fluidité des déracinés

  Est-ce une simple mode ou une nouvelle identité ? Est-ce une tendance qui s’estompera avec le temps, que de ne plus choisir son camp ?  Les déracinés  C’est une vraie réalité, il existe de plus en plus de déracinés, de ces gens qui ne sont plus ni Québécois ni Canadien, qui ne sont plus ni vraiment homme ni réellement femme, qui n’appartiennent plus, en fait, à rien.  Ils vivent, eux, dans un monde « global », sans identité sexuelle, sans « genre », sans aucune donnée identitaire « prédéterminée ». Fuck that. C’est fini, tout ça. Le monde n’a pas à nous dire qui être ; on peut se construire tout seul et entièrement. On peut vivre dans une soi-disant « neutréalité ». Plus besoin de choisir son camp.  Une partie du monde relève dorénavant de la fluidité, sans doute une conséquence directe de la mondialisation, de la globalisation. Think global . La fluidité des genres, des sexes, des politiques, des identités, des « nationalités ». On ne vit plus nulle part et on choisit tout le reste