Passer au contenu principal

Des salles de spectacle et des hommes


Voici une liste non exhaustive (toujours en construction) des différents noms de théâtres et salles de spectacle au Québec portant le nom d’une personne, morte ou vivante : 

Amphithéâtre Fernand-Lindsay (Joliette) 
Centre culturel Georges-Deschênes (Dégelis) 
Centre culturel Léopold-Plante (Pohénégamook) 
Centre culturel Fernand-Charest (Saint-Jean-sur-Richelieu) 
Centre Marcel-Dulude (Saint-Bruno) 
Centre Pierre-Péladeau (Montréal) 
Salle Wilfrid-Pelletier (Montréal) 
Salle Claude-Léveillée (Montréal) 
Salle Pierre-Mercure (Montréal) 
Salle Claude-Champagne (Montréal) 
Salle Albert-Rousseau (Sainte-Foy) 
Salle J.-Antonio-Thompson (Trois-Rivières) 
Salle Maurice-O’Bready (Sherbrooke) 
Salle André-Mathieu (Laval) 
Salle André-Gagnon (La Pocatière) 
Salle Richard-Sauvageau (La Prairie) 
Salle Jean-Grimaldi (Lasalle) 
Salle de spectacle Jean-Marc-Dion (Sept-Îles) 
Salle Philippe-Fillion (Shawinigan) 
Salle Georges-Codling (Sorel-Tracy) 
Salle Félix-Leclerc (Val d’Or) 
Salle Fred-Barry (Montréal) 
Salle Désilets (Cégep Marie-Victorin) 
Salle Albert-B.-Lavoie (Matane) 
Salle Lucien-Bellemarre (Matane) 
Salle Luc-Plamondon (Donnacona) 
Salle Rolland-Brunelle (Joliette) 
Salle Jean-Despréz (Gatineau) 
Salle André-Prévost (Saint-Jérome) 
Théâtre Maisonneuve (Montréal) 
Théâtre Jean-Duceppe (Montréal) 
Théâtre St-Denis (Montréal) 
Théâtre Marcellin-Champagnat (Laval) 
Théâtre Hector-Charland (Assomption) 
Théâtre Gilles-Vigneault (Saint-Jérome) 
Théâtre Lionel-Groulx (Sainte-Thérèse) 

*** 

Maison de la culture Janine-Sutto (Montréal) 
Salle Anaïs-Allard-Rousseau (Trois-Rivières) 
Salle Dina-Bélanger (Québec) 
Salle Lynda-Lemay (Québec) 
Salle Pauline-Julien (Sainte-Geneviève) 
Théâtre Denise-Pelletier (Montréal) 

*** 

Qu’arrivent enfin, au XXIe siècle, la parité et une véritable reconnaissance du travail accompli par les femmes dans le milieu de la danse, de la musique, du théâtre, des arts de la scène. (Je me souviens... de Ludmilla Chiriaeff)

(Vous aimeriez contribuer à cette liste ? Écrivez à Sylvie Marchand)

Messages les plus consultés de ce blogue

Mobilité vs mobilisation

On aime parler de mobilité depuis quelques années. Ce mot est sur toutes les lèvres. C’est le nouveau terme à la mode. Tout le monde désire être mobile, se mouvoir, se déplacer, dans son espace intime autant que possible, c’est-à-dire seul dans son char, ou encore dans sa bulle hermétique dans les transports collectifs, avec ses écouteurs sur la tête, sa tablette, son livre, son cell, des gadgets, alouette. On veut tous être mobile, être libre, parcourir le monde, voyager, se déplacer comme bon nous semble. On aime tellement l’idée de la mobilité depuis quelque temps, qu’on a même, à Montréal, la mairesse de la mobilité, Valérie Plante. On affectionne également les voitures, les annonces de chars, de gros camions Ford et les autres - vous savez, celles avec des voix masculines bien viriles en background - qui nous promettent de belles escapades hors de la ville, voire la liberté absolue, l’évasion somme toute, loin de nos prisons individuelles. Dans l’une de ces trop nombre

Je me souviens... de Ludmilla Chiriaeff

(photo: Harry Palmer) La compagnie de danse classique, les Grands Ballets canadiens, a été fondée par une femme exceptionnelle qui a grandement contribué à la culture québécoise, Ludmilla Chiriaeff (1924-1996), surnommée Madame. Rien de moins. Femme, immigrante, visionnaire Née en 1924 de parents russes à Riga, en Lettonie indépendante, Ludmilla Otsup-Grony quitte l’Allemagne en 1946 pour s’installer en Suisse, où elle fonde Les Ballets du Théâtre des Arts à Genève et épouse l’artiste Alexis Chiriaeff. En janvier 1952, enceinte de huit mois, elle s’installe à Montréal avec son mari et leurs deux enfants – elle en aura deux autres dans sa nouvelle patrie. Mère, danseuse, chorégraphe, enseignante, femme de tête et d’action, les deux pieds fermement ancrés dans cette terre d’accueil qu’elle adopte sur-le-champ, Ludmilla Chiriaeff est particulièrement déterminée à mettre en mouvement sa vision et développer par là même la danse professionnelle au Québec : « Elle portait en

Femmes consommables

Elles ne datent pas d’hier, ces maudites pubs à marde. Mais lorsque j’ai aperçu celle-ci, au début de l’été, cette gigantesque publicité de bières au métro McGill, j’ai pensé, comme une vraie hurluberlue habitant toujours la planète Utopie  : «  Pfft ! Ça ne passera jamais ! Dans l’temps de l’dire, ces affiches seront recouvertes de collants "pub sexiste" que les féministes apposent ici et là, au centre-ville de Montréal. Check ben ça… ! » Je suis repassée maintes fois devant depuis, jamais vu un seul collant, sapristi. Neuf femmes consommables, mesdames et messieurs – neuf ! un vrai harem –, bien fraîches évidemment, et de préférence « à prendre » sur le bord d’un lac quelque part pendant vos vacances : la Brise du lac , la Ci-boire , la Matante , la Désirée , la Chipie , la Valkyrie , la Joufflue , la Belle Mer – quelqu’un devrait définitivement aller consulter –, ou encore la Nuit blanche – j’imagine que, comme Brise du lac , elle aussi n’est que de passage… I