Il aura fallu un méchant virus particulièrement sournois pour coller à ce président téflon.
En effet, depuis sa candidature à la présidentielle, en 2015, et même avant, Donald Trump a dit tout ce qui lui passait par la tête sans aucune conséquence. Rien, absolument rien n’a collé à la peau orange de ce président américain.
On ne compte plus ses mensonges – enfin si, certains les dénombrent et les répertorient encore – de même que toutes les conneries, les vacheries et les stupidités que ce président « hors-norme », c'est-à-dire anormal, a pu exprimer au cours des quatre dernières années : « Grap them by the pussy », « I could shoot anybody in the middle of the street and get away with it », « good people on both sides », entre autres exemples, en plus d’innombrables commentaires et remarques sexistes, racistes de narcissique fini.
Mais qu’importe puisqu’il s’agit d’un président téflon.
Si un autre président américain, ou une présidente (on a bien le droit de fantasmer) avait exprimé de telles absurdités, agi de façon aussi honteuse et immonde, la risée du monde entier, il est clair que certaines de ses affirmations et énoncés lui auraient immanquablement collé à la peau, l’auraient suivi comme la gaffe du siècle, auraient entaché sa présidence, son legs, sa place dans l’histoire américaine et le reste.
Mais pas Trump.
Trump a été élu et continue d'être soutenu par une bonne partie de la population (ainsi que le gouvernement russe) parce qu’il était une vedette de télévision, le roi des finances, du moins en apparence, le « king » de l’immobilier à Manhattan, bref, un homme d’affaires prospère fort populaire.
Et comme on dit, business is business.
Si cet être exécrable, ce narcissique pervers malfaisant est bon à la télévision, « réussit » dans la vie, il doit sûrement être bon pour la nation. Et ses fidèles partisans n’en démordent pas, croient tout ce qu’il dit, tout ce qui sort de la bouche de cet être imbuvable. Le reste, c’est du « fake news » de la gauche radicale.
Dans le monde chaotique de Trump, de même que celui de l'entertainment à la télévision, où tout est illusion, les faits n’ont pas ou très peu d’importance. Le « king » c’est lui, c’est Trump. C'est le nombril du monde. Ils l'ont choisi, élu. Et ils sont prêts à croire et à avaler tout ce qu’il dit, même du désinfectant.
Il aura donc fallu un « virus à couronne », rien de moins, ce fameux coronavirus, qui devait pourtant disparaître miraculeusement pour Pâques dernier, pour coller à cet homme téflon et, peut-être, l’affaiblir. Oui, c’est un scandale. Enfin.
Si Trump meurt de la COVID-19, qui sera là pour dire « it is what it is » ? Melania ?
Et s’il s’en sort, eh bien, watch out everybody. Faites bien attention à ce qu'il adviendra. Car, comme on le sait, ce qui ne tue pas rend plus fort.