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En rafale… (2)


Une femme qui pose des questions est gossante. Un homme qui pose des questions, lui, a des « couilles » (Les couilles sont mortes, vive les gonades!) …

On attend quoi pour démanteler l’Église catholique, qui ressemble pas mal à un énorme réseau international d’abuseurs, de prédateurs, de pédophiles et de facilitateurs, en plus de leur ridicule créationnisme ?

Au fait, pourquoi on a appelé cette proéminence laryngée, la pomme d’Adam ? Est-ce parce que le véritable pouvoir d’Ève ne passait pas dans gorge ? … (Et ça semble encore dur à avaler. On est bien en 2018, right ?)

Qui a dit qu’on n’arrêtait pas l’évolution ?

Maintenant que Jean-Philippe Wauthier aura son émission quotidienne l’été prochain, Radio-Canada proposera-t-elle en revanche une vraie émission intelligente avec les deux femmes qui ont été flushées ? … Makonnen-McQuade! Makonnen-McQuade ! Makonnen-McQuade ! (Le sot dimanche; Deux hommes en or, deux femmes invisibles)

Quand on se lève un matin d’octobre 2018, et que l’on apprend une nouvelle pareille, on as-tu le droit de retourner se coucher ?

Deux hommes jasent de hockey dans le bus – c’est vraiment fascinant : « On perdait des opportunités de marquer, pis l’autre équipe marquait des buts, elle ! C’est pour ça qu’on perdait tout le temps l’année passée ! On n’arrivait pas à capitaliser… Mets du trafic devant le filet ! » … « On » ? Dans le sens de « nous » ou dans le sens de « on exclut la personne qui parle » ? Car les gars semblent véritablement s’identifier à leur équipe…

Hum… Pourquoi les amateurs des Canadiens, et des sports en général, ne parlent-ils pas ainsi de notre pays ? Au nous ? Lâchez-nous le « je », « je », « je »…

« "L'avenir pour une nation qui peut être indépendante, c'est l'indépendance. Autrement, c'est la dépression", martèle Bernard Landry », dans La Presse. Le peuple québécois n’est-il pas déjà en dépression ? - Critères diagnostiques de la dépression : humeur dépressive présente (ça parle pas fort d’indépendance); diminution marquée de l'intérêt ou du plaisir pour toutes, ou presque toutes, les activités (bis); perte de poids significative (au sein du Canada, certainement); ralentissement psychomoteur (ça avance vraiment pas vite ce dossier); fatigue ou perte d'énergie (idem); sentiment de dévalorisation ou de culpabilité excessive ou inappropriée (identité nationale anémique et peur de l’autre); indécision (2 échecs référendaires)… Hum...

C’est quoi l’antidépresseur au juste pour sortir un peuple au grand complet de son état d’abattement ? C’est chimique ou il faut fouetter les troupes ?

Pourquoi tout le monde s’énerve avec la légalisation du cannabis ? Ça fume déjà partout, non ?

Au fait, c’est quoi la molécule commune que l’on retrouve dans les odeurs du pot et celles de la moufette ? Y a-t-il une chimiste dans la salle ? …

Lorsque je parle au féminin et que les gens me corrigent, je leur demande : « Ah, vous aussi ça vous énarve quand on exclut d’emblée la moitié de l’humanité ? » (L’Homme avec sa grosse hache)

Pensez-vous que M. Legault sera bientôt capable de dire « les Québécois ...et les Québécoises » dans une même phrase ?

Quand les gens me disent qu’ils aiment mon « énergie », et sachant pertinemment que ma vie est merdique et plate à mort, je me demande tout le temps : « Est-ce qu’il existe déjà le "hashtag" Fuck The Secret ? » #fuckthesecret

Ça va prendre combien d’études environnementales et de prédictions catastrophiques pour amorcer un changement drastique au Québec ?

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Préparez vos pancartes ! (en recyclant notamment les affiches électorales)
Manifestation : La Planète s’invite au Parlement - samedi 10 novembre 2018, 14h - Place des Festivals, Montréal… « If you miss it, you fucked up. »

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Mobilité vs mobilisation

On aime parler de mobilité depuis quelques années. Ce mot est sur toutes les lèvres. C’est le nouveau terme à la mode. Tout le monde désire être mobile, se mouvoir, se déplacer, dans son espace intime autant que possible, c’est-à-dire seul dans son char, ou encore dans sa bulle hermétique dans les transports collectifs, avec ses écouteurs sur la tête, sa tablette, son livre, son cell, des gadgets, alouette. On veut tous être mobile, être libre, parcourir le monde, voyager, se déplacer comme bon nous semble. On aime tellement l’idée de la mobilité depuis quelque temps, qu’on a même, à Montréal, la mairesse de la mobilité, Valérie Plante. On affectionne également les voitures, les annonces de chars, de gros camions Ford et les autres - vous savez, celles avec des voix masculines bien viriles en background - qui nous promettent de belles escapades hors de la ville, voire la liberté absolue, l’évasion somme toute, loin de nos prisons individuelles. Dans l’une de ces trop nombre

Je me souviens... de Ludmilla Chiriaeff

(photo: Harry Palmer) La compagnie de danse classique, les Grands Ballets canadiens, a été fondée par une femme exceptionnelle qui a grandement contribué à la culture québécoise, Ludmilla Chiriaeff (1924-1996), surnommée Madame. Rien de moins. Femme, immigrante, visionnaire Née en 1924 de parents russes à Riga, en Lettonie indépendante, Ludmilla Otsup-Grony quitte l’Allemagne en 1946 pour s’installer en Suisse, où elle fonde Les Ballets du Théâtre des Arts à Genève et épouse l’artiste Alexis Chiriaeff. En janvier 1952, enceinte de huit mois, elle s’installe à Montréal avec son mari et leurs deux enfants – elle en aura deux autres dans sa nouvelle patrie. Mère, danseuse, chorégraphe, enseignante, femme de tête et d’action, les deux pieds fermement ancrés dans cette terre d’accueil qu’elle adopte sur-le-champ, Ludmilla Chiriaeff est particulièrement déterminée à mettre en mouvement sa vision et développer par là même la danse professionnelle au Québec : « Elle portait en

Pour en finir avec Cendrillon (2)

Pour clôturer leur saison 2022-2023 en grand, les Grands Ballets canadiens de Montréal nous proposent un autre classique insupportable, sexiste et passé date, un « ballet classique chatoyant », un « spectacle magique pour toute la famille », Cendrillon . Ben voyons donc.  Il existe maintes versions de ce conte très ancien, inspirant différents films, ballets, pantomimes et opéras. Plusieurs œuvres chorégraphiques ont vu le jour durant les périodes préromantique et romantique du XIXe siècle, il y a de cela plus de 200 ans. Et le ballet Cendrillon qui s’inscrivit au répertoire classique, sur la musique de Sergueï Prokofiev, est lui aussi basé sur le conte de Charles Perrault (1628-1703), tradition orale jetée sur papier à la fin du XVIIe siècle et repris par les frères Grimm au XIXe siècle. Déjà, ça part mal.  Bien connu du grand public, le récit met en scène une orpheline, petite « chatte des cendres » qui, grâce à ce mariage avec un prince charmant, parvient enfin à se sortir de la mi