Voilà plus de 35 ans que j’habite à Montréal. Jamais, auparavant, je ne voyais de femmes portant un voile intégral dans les rues de Montréal, comme le niqab, ce monstrueux voile opaque couvrant tout le visage à l’exception des yeux. Mais depuis plus de deux ans maintenant, j’ai cessé de les compter. Elles sont trop nombreuses. Cette situation est nettement préoccupante.
Féministe, pas « islamophobe »
Malheureusement, comme féministe, je croise régulièrement des femmes portant un voile intégral, plusieurs d’entre elles fréquentant un cégep à proximité de mon domicile. J’imagine qu’avec la nouvelle loi du ministre de l’Éducation Bernard Drainville, ces étudiantes doivent dorénavant retirer leur niqab à l’entrée de l’école – si la loi est appliquée, bien sûr. N’est-ce pas que ce fait la France dans les institutions scolaires publiques, retirer tous les signes religieux à l’entrée de l’école ?
Dans le métro aussi, je vois chaque semaine de ces jeunes femmes ultra voilées, portant une abaya, un tchador, un niqab ou tout autre accoutrement religieux servant à dissimuler leur corps, leurs cheveux et leur visage. Oui, chaque semaine ! Plusieurs de ces femmes sont jeunes, adolescentes ou de jeunes adultes début vingtaine. Et ce comportement est non seulement un affront à notre société laïque et égalitaire, mais semble relever purement du militantisme islamique.
Il faut donc aller beaucoup plus loin dans la protection de notre société laïque, s’inspirer de ce qui se fait ailleurs et étendre cette interdiction de se couvrir le visage d’un voile intégral partout, dans tous les espaces publics au Québec. Nous n’avons qu’à regarder ce qu’il se passe dans différents pays de l’Europe (1) pour savoir que nous ne sommes aucunement à l’abri de ce militantisme islamique.
En Suisse, par exemple, il est interdit de dissimuler son visage, et ce, dans tous les lieux publics depuis le 1er janvier dernier. Cette loi a été adoptée en novembre 2024 et toute personne qui contrevient à cette interdiction est passible d’une amende de 1000 francs suisse au plus, soit environ 1650$ dollars canadiens.
Il est plus que temps d’agir ici aussi, au Québec. Car oui, l’égalité entre les femmes et les hommes doit être respectée par tous. Et oui, parce qu’« au Québec, c’est comme ça qu’on vit ».
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(1) Lire entre autres D’autres mises en garde venues de France (2 nov. 2024) ainsi que Voyage en Belgiquistan – Comment l’islam s’est imposé en Belgique (Le Figaro, 21 mars 2025)
En lien : Et des jeunes filles voilées, est-ce aussi de la «diversité»? (Le Devoir, 7 sept. 2024)