Que des féministes et des gauchistes défendent férocement le port de vêtements et de signes religieux, du voile islamique ou autre instrument d’oppression servant essentiellement à invisibiliser les femmes dans l’espace public dépasse effectivement l’entendement.
D’autres mises en garde concernant l’islamisation des écoles comme de la société française en général nous proviennent également d’un article paru en mai dernier dans Le Figaro Magazine. Menée par les journalistes Nadjet Chrigui et Judith Waintraub, cette enquête sur le terrain, Comment l’islam militant transforme la France, a recueilli multiples témoignages dans divers secteurs d’activités en France, tant dans des écoles, des hôpitaux que différents milieux de travail.
En plus de mettre en lumière un militantisme islamique très actif dans les écoles, qui cherche à imposer leurs règles et les lois de l’islam, cette enquête révèle que « tous les secteurs d’activité, ou presque, sont confrontés aux revendications religieuses d’une partie croissante de la population musulmane », créant « des tensions dans les rapports sociaux ».
Les dérives de l’extrême gauche et le communautarisme
Selon plusieurs témoins, l’école serait devenue une « cible à abattre » pour ces militants islamiques qui n’hésitent pas à recourir aux menaces et à l’intimidation contre quiconque ose critiquer l’islam. Malgré les principes de neutralité et de laïcité déjà existants dans les écoles publiques françaises, plusieurs observent une « bigoterie exacerbée chez les jeunes » par une islamisation des pratiques, des mœurs et des codes vestimentaires. Des élèves prient, psalmodient, organisent une « police des mœurs », pendant que des dirigeants d’école, considérés « le maillon faible contre l’entrisme islamiste », regardent ailleurs.
Selon un professeur de lycée qui œuvre dans un établissement jugé « difficile », les principes de laïcité sont corrompus par de nombreux gauchistes à l’intérieur même de l’établissement : « Dans ce lycée, "gangrené" par les syndicats d’extrême gauche, dont il [le professeur] dit qu’ils sont souvent bien plus prompts à défendre le communautarisme que les principes de neutralité de l’école, la terreur et l’omerta règnent. Un climat propice à un entrisme islamiste décomplexé. » Tétanisée, la direction de nombreuses institutions scolaires détourne le regard, le mot d’ordre étant « pas de vagues ».
Des élèves comme « chevaux de Troie »
De plus, l’entrisme islamique n’est pas réservé à une poignée d’enseignants en position d’autorité. Il prend « plusieurs formes », l’une d’entre elles étant de recruter des élèves via les réseaux sociaux afin de les radicaliser. Agissant ainsi de l’intérieur, ces élèves mineurs deviennent des sujets actifs de propagande, d’islamisation des écoles.
Selon un intervenant de la laïcité en milieu scolaire, des centaines d’élèves mineurs ont été signalés comme « actifs » pour des « risques ou des faits de radicalisation ». Comment ? « Cela se traduit, notamment par de plus en plus de contestations d’enseignements. Les jeunes interdisent la nudité dans l’art, les sujets de sexualité en sciences. En sport, on voit apparaître de plus en plus de certificats médicaux de complaisance brandis par des filles qui refusent de se mettre en maillot de bain à la piscine. Ces comportements ressemblent à des réactions stéréotypées. Ils ne sont pas le fruit du hasard et sont clairement télécommandés par des idéologues islamistes qui s’appuient énormément sur les réseaux sociaux pour utiliser ces jeunes comme des chevaux de Troie. »
« Autre lieu, même ambiance »
La peur règne aussi dans plusieurs milieux de travail. C’est le cas, par exemple, dans des cliniques et des hôpitaux où des musulmanes refusent de recevoir des soins d’urgence prodigués par un homme, ce qui peut évidemment avoir des « conséquences dramatiques » tant pour la patiente que pour le personnel soignant. L’obstétrique et la gynécologie étant en « première ligne face à la montée des revendications liées à l’islam », plusieurs témoins affirment que ce phénomène est « en expansion continue ».
D’autres employeurs croulent quant à eux sous la pression des demandes d’« accommodements raisonnables » concernant le port du voile, la prière, la nourriture halal, le ramadan, etc., alors que, toujours selon l’enquête du Figaro, « 76% des faits liés à la religion en entreprise concernent l’islam ».
En France, finalement, « la proportion de femmes musulmanes portant le voile islamique a augmenté de moitié en une décennie, [soit] de 2009 à 2020 ». Alors qu’aucune donnée ou statistique ne semble disponible ici, au Québec, pour appuyer nos observations et quantifier une telle augmentation, on constate en effet une hausse importante du port du voile islamique (hidjab) et, surtout, intégral (abaya, khimar, niqab, tchador ou autre) à Montréal – comme si ces jeunes femmes avaient pour mission d’être plus visibles dans l’espace public québécois.
Une enquête sur l’islamisation des écoles, ici même à Montréal, semble fort souhaitable. Car le terrain, lui, ne ment pas.