Passer au contenu principal

Lumineuse Montréal (photos)


Afin de secouer cette dépression post-parTrump doublée d’une dépression saisonnière, on s’accroche à la lumière en se disant que de meilleurs jours viendront… Ou non. 







-----
Photos : Sylvie Marchand, Lumino, Quartier des spectacles, Grande Bibliothèque, Place des arts, Place Tranquille, Montréal, 23 jan. 2025.

Messages les plus consultés de ce blogue

Les Grands Ballets canadiens et la guerre commerciale américaine

La guerre commerciale «  made in USA  » est commencée. De toutes parts, on nous invite à boycotter les produits et les services américains. Quoi ? Vous songiez aller en vacances aux États-Unis cette année ? Oubliez ça ! Il faut dépenser son argent au Canada, mieux encore, au Québec. Dans ce contexte, on nous appelle également à boycotter Amazon (et autres GAFAM de ce monde) ainsi que Netflix, Disney, le jus d’orange, le ketchup, le papier de toilette, etc. – nommez-les, les produits américains –, en nous proposant, et ce un peu partout dans les médias québécois, des équivalents en produits canadiens afin de contrer la menace américaine qui cherche ni plus ni moins à nous affaiblir pour ensuite nous annexer. Les Américains sont parmi nous  Pourtant, les Américains sont en ville depuis longtemps. Depuis 2013, en effet, les Grands Ballets canadiens de Montréal (GBCM) offrent une formation américaine ( in English, mind you , et à prix très fort qui plus est) sur notre territo...

«Boléro» (2024), l’art de massacrer la danse et la chorégraphe

  Réalisé par Anne Fontaine ( Coco avant Chanel ), le film  Boléro  (2024) porte sur la vie du pianiste et compositeur français Maurice Ravel (Raphaël Personnaz) durant la création de ce qui deviendra son plus grand chef-d’œuvre, le  Boléro , commandé par la danseuse et mécène Ida Rubinstein (Jeanne Balibar). Alors que Ravel connait pourtant un certain succès à l’étranger, il est néanmoins hanté par le doute et en panne d’inspiration.  Les faits entourant la vie de Maurice Ravel ont évidemment été retracés pour la réalisation de ce film biographique, mais, étrangement, aucune recherche ne semble avoir été effectuée pour respecter les faits, les événements et, surtout, la vérité entourant l’œuvre chorégraphique pour laquelle cette œuvre espagnole fut composée et sans laquelle cette musique de Ravel n’aurait jamais vu le jour.  Dans ce film inégal et tout en longueur, la réalisatrice française n’en avait clairement rien à faire ni à cirer de la danse, des fai...

«La Belle au bois dormant», y a-t-il une critique de danse dans la salle ?

«  Sur les planches cette semaine  » …  «  La Belle au bois dormant  est un grand classique et, en cette époque troublée, anxiogène, la beauté des grands classiques fait du bien à l’âme. Particularité de la version que présentent les Grands Ballets à la Place des Arts cette année : c’est un homme (Roddy Doble), puissant, imposant, sarcastique, qui interprète la fée Carabosse, comme l’a voulu la grande danseuse et chorégraphe brésilienne Marcia Haydée » écrit la journaliste Marie Tison, spécialiste en affaires, voyage et plein air dans La Presse .  Qu’est-ce qui est pire ? Une compagnie de ballet qui produit encore des œuvres sexistes et révolues ? Un homme qui joue le rôle d’une femme (fée Carabosse), rôle principal féminin usurpé à une danseuse ? Ou une journaliste qui ne connait absolument rien ni à la danse ni aux œuvres du répertoire classique, incapable du moindre regard ou esprit critique, qui signe constamment des papiers complaisants de s...

Journée internationale des femmes, le jour de la marmotte

Chaque année, c’est la même chose qui se produit. Chaque année, quelques jours avant le 8 mars, on se lève avec l’impression de jouer dans le film Le jour de la marmotte (1993). Chaque année, on a beau se démener, crier, décrier, dénoncer, l’année suivante, c’est encore le même scénario qui recommence, les mêmes images incongrues, choquantes, qui apparaissent sous nos yeux. On nous prend vraiment pour des idiotes.  Encore cette année, le gouvernement canadien, sous la houlette du ministère Femmes et Égalités des genres Canada (FEGC), nous fait la même jambette intellectuelle, la même promotion vide de sens.  «  Le 8 mars est la Journée internationale des femmes (JIF). Il s’agit d’une journée pour reconnaître et célébrer, à l’échelle mondiale, les réalisations sociales, économiques, culturelles et politiques des femmes et des filles. C’est aussi l’occasion de souligner les progrès réalisés dans la promotion des droits des femmes et les efforts continus requis pour ga...

« Hi(s)tory » et la mienne

Mon frère jumeau et moi étions comme chien pis chat. Au point tel qu'il avait été décrété, et ce, dès la maternelle, qu'il valait mieux être séparés, pour notre bien et celui de tous. Nous avons donc été éduqués chacun de notre côté, et très différemment qui plus est. L'endoctrinement machiste et patriarcal Une fois au niveau secondaire effectivement, le contenu de certains de nos cours avait drastiquement changé, notamment, en économie. Lui avait la « mondiale », moi, la « familiale   ». Cours de cuisine, de couture, de tricot, id est (cours de latin aussi, c’est vrai) « comment prendre soin d’une famille sans se ruiner », pour les nulles, bien avant son temps. J’avais à peine 12 ou 13 ans quand tout ce baratin a commencé, et je ne voulais pas d’enfant - un dossier réglé à l’âge de cinq ans -, j’avais donc la motivation dans les talons, en plus d’avoir déjà été initiée à ces disciplines « féminines » à la maison. Servant essentiellement à l...