J’avais passé pour une vraie hurluberlue. On m’avait rabrouée en me disant que j’exagérais, que « franchement ! » « le gouvernement, c’est nous tous », qu’on ne va tout de même pas commencer à payer des tampons à toutes les femmes de la société. « Ben voyons don ! »
Mais voilà que « l’Écosse est devenue le premier pays de la planète où les produits menstruels seront offerts gratuitement. Les autorités locales devront fournir des tampons et des serviettes hygiéniques à quiconque en a besoin » pour contrer la pauvreté liée aux menstruations.
Que m’auraient dit ces gens, dans les années 90, si on leur avait souligné que oui, d’une part, ça ferait effectivement du sens, cette idée, du moins pour certains gouvernements, que de payer les produits hygiéniques à celles qui en ont besoin, mais que, d’autre part, on dirait dorénavant des « personnes menstruées » comme dans : « Il est temps que les personnes menstruées ne soient plus stigmatisées. »
Et c’est moi, l’écervelée ? Non ? C’est J. K. Rowling ?
Que dit la science à propos des « personnes menstruées » ?