Et comme par chez nous, ça se passait le 31 octobre au soir, qu'importe la météo, non-négociable, je respecte la tradition... (Montréal et d'autres villes du Québec reportent l'Halloween pour cause de météo)
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De plus en plus de femmes cumulent des emplois. C’est sûr. À « 87 cents pour chaque dollar gagné par les hommes », il nous manque un autre 13 cents, pas vrai ? …
La pauvreté des femmes est une forme de sexisme. Ce n’est pas moi qui le dis, c’est Christine Lagarde, mesdames et messieurs : « Poverty is sexist. And we have to remember that and make sure that women are not forgotten. » (Visionnez le reportage de 60 minutes.)
Le chien du raid contre Baghdadi invité à la Maison-Blanche. Si c’était une chienne, aurait-elle droit au même traitement ?
Avez-vous remarqué, sur cette photo, que Trump possède une vulve dans le cou ? C’est très pratique apparemment… He can grab it whenever he wants.
Tiens, justement… Deux ans après la vague #moiaussi, « [d]es acteurs du milieu de la danse brisent le silence sur les abus de pouvoir, le harcèlement psychologique et les agressions sexuelles vécus » - Le #moiaussi de la danse.
« Toxique », vous dites, ce milieu ? Hum, je cherche le mot...
Vous en souvenez-vous de l’affaire Hobden dont il est entre autres question dans cet article ? Non ? Voici ce qu’en disait Yves Boisvert en 2016 : « On peut parler d’une culture du viol légalisé, cette fois, ce n’est pas trop dire. » - Attrapez-les par la chatte (La Presse, 18 octobre 2016)
Tant qu’à y être, tant qu'à briser le silence, on pourrait également parler de l’abus socioéconomique des boys clubs du milieu de la danse, non ? De l’instrumentalisation des femmes maintenues dans la précarité par ces compagnies de danse gérées entièrement par des hommes ? (NON à l’américanisation de la danse-thérapie par le boys club des Grands Ballets canadiens de Montréal)
Oui je sais, je suis gossante avec ça… Et à lire Le #moiaussi de la danse, beaucoup de ceci (la « loi du silence ») explique beaucoup de cela (Le cadenas psycho-socio-économique).
Savez-vous c’est quoi, au fait, la similitude entre le féminisme et la danse ?
Il faut répéter, répéter, répéter… et ensuite, recommencer. Et comme j’ai une
« petite » tendance obsessionnelle-compulsive et que je ne déteste pas importuner le monde, eh bien, ça me fait presque plaisir.
Finalement, avez-vous remarqué que depuis qu’il s’est fait traiter de boys club à l’émission Dans les médias, le 98,5 a modifié sa page de présentation des différents animateurs. En voyant cette réorganisation, on est presque impressionnée de constater qu’il y a effectivement des femmes dans cette station de radio. Or, après un petit décompte et calcul rapide, voici ce que ça donne :
77,27% des animateurs sont des hommes (contre 22,73% de femmes/animatrices), et73,77% des collaborateurs sont masculins (vs 26,23% de collaboratrices)
Comme on est bien loin de la parité, voire la fameuse « zone paritaire », je maintiens jusqu’à nouvel ordre mon appellation-pas-mal-contrôlée de « boys club en bleu » (aka « zhe blue boys club »). Bel essai (visuel) quand même, messieurs… #secouterparlerentreeux
Pis ? Ça fait peur tout ça, non ? ...