La parole à la journaliste Catherine Lalonde du Devoir, svp… «Parlami d'Amore»: les Grands Ballets canadiens du XXIe siècle. Savoureuse critique. Des mots qui résonnent…
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« ... du divertissement. Rien de plus. »
« Les GBC ont toujours été un microcosme dans le paysage de la danse au Québec, certainement nécessaire, puisqu’il vient avec son public, important et très engagé. Cet écosystème ressemble de plus en plus à un vaisseau spatio-temporel, naviguant hors des problématiques artistiques et sociales actuelles, ne cherchant pas par son art à interroger la société, et surtout pas à laisser la société remettre en question sa vision, son conservatisme.
» Ce ne serait pas un problème — le passé a du bon, il faut des gardiens des anciennes valeurs — si les ambitions de la compagnie étaient en phase avec ce qu’elle incarne. Or, elle se présente comme connectée aux créateurs de références et d’avant-garde, ou comme une compagnie audacieuse. C’est prendre des vessies pour des lanternes, et le moderne pour l’avant-garde. Pour être à la hauteur de leur discours, les GBC ont 30 à 50 ans de retard — esthétique, stylistique, politique — à rattraper. Les Grands Ballets canadiens du XXIe siècle ? Ils restent à apparaître. »
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« On ne naît pas grand, on le devient » - ancien slogan des Grands Ballets canadiens de Montréal
Lâchez pas la patate, les boys, vous allez finir par saisir, évoluer, grandir, devenir grands, grands, Grands...
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Écris-moi des mots qui sonnent
Des mots qui résonnent
Écris-moi des mots qui donnent
Un sens à ma musique
Écris-moi des mots qui sonnent
Des mots qui raisonnent
Écris-moi des mots right on
Avec la rythmique
Écris-moi des mots
Écris-moi des mots
Écris-moi des mots qui sonnent, qui sonnent, qui sonnent…
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NON à l'américanisation de la danse-thérapie au Québec