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Avez-vous dit l'hypocrisie des Grands Ballets ?


Hypocrisie des Grands Ballets ? Quoi ?! ... Eh oui, le vrai mot est enfin sorti du sac. Il émerge glorieusement de cette ombre lourde et oppressante qui n'a d'égal que le rayonnement de la prestigieuse institution québécoise internationale, les Grands Ballets canadiens de Montréal. Un poids tellement grand, affligeant une communauté de danseuses et de chercheurs que plusieurs préfèrent se taire, ou encore témoigner sous le couvert de l'anonymat, démontrant par là même la toute-puissance que s'est accordée une compagnie de ballet classique qui abuse de sa notoriété, de sa réputation, de cette image féerique aveuglant lamentablement le public, construite à coups de fabuleuses campagnes de propagande (leur "ode à la femme", mon œil en est un autre bel exemple), de beaux discours creux et arrivistes, tout ça pour doubler les opportunités de financement (arts et santé ensemble, c'est payant) et ainsi Faire bouger le monde. N'importe comment. Business as usual, quoi, enchevêtrée à la suprématie machiste profondément enracinée dans l'histoire du ballet classique, une technique de danse des plus ardues qui n'a rien de naturel ou d'instinctif, aux antipodes de l'essence même de la danse-thérapie.

Lisez l'article de Catherine Lalonde dans Le Devoir.

Ce n'est qu'un début, continuons le combat ! Ce n'est qu'un début...


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Vous n'êtes pas au courant de ce dossier ? Consultez Scandale culturel - dossier ou encore Danse-thérapie Québec.

Pétition en ligne (No, I'm not on Facebook, but maybe you are...)

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On aime parler de mobilité depuis quelques années. Ce mot est sur toutes les lèvres. C’est le nouveau terme à la mode. Tout le monde désire être mobile, se mouvoir, se déplacer, dans son espace intime autant que possible, c’est-à-dire seul dans son char, ou encore dans sa bulle hermétique dans les transports collectifs, avec ses écouteurs sur la tête, sa tablette, son livre, son cell, des gadgets, alouette. On veut tous être mobile, être libre, parcourir le monde, voyager, se déplacer comme bon nous semble. On aime tellement l’idée de la mobilité depuis quelque temps, qu’on a même, à Montréal, la mairesse de la mobilité, Valérie Plante. On affectionne également les voitures, les annonces de chars, de gros camions Ford et les autres - vous savez, celles avec des voix masculines bien viriles en background - qui nous promettent de belles escapades hors de la ville, voire la liberté absolue, l’évasion somme toute, loin de nos prisons individuelles. Dans l’une de ces trop nombre...

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