« Et je ferai remarquer que l’on n’engage jamais, que l’on n’envisage même jamais aucune action politique, tant que les esprits assoupis n’ont pas été réveillés par des actes de protestation directe contre les conditions existantes. » - Voltairine de Cleyre (1866-1912)
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Afin de souligner la Journée internationale de la
danse (29 avril), une action directe de protestation a été posée cette semaine
auprès de différents individus, politicien-ne-s, journalistes, organismes et partenaires financiers, afin
de dénoncer, une fois de plus, l’américanisation de la danse-thérapie au Québec
mise en place par les Grands Ballets canadiens de Montréal qui reçoivent de
surcroît des fonds publics, tout en instrumentalisant inlassablement les femmes.L’enveloppe, contenant le texte « Scandale culturel - dossier » qui dénonce la création d’un soi-disant Centre « national » de danse-thérapie comme stratégie d’autofinancement, accompagné du programme de la saison 2018-2019 des Grands Ballets « Trouver la femme » (avant les modifications provoquées par la controverse entourant l’assujettissement des femmes), ainsi que quelques tracts, a été remis, entre autres, à/au :
Conseil d’administration des Grands Ballets canadiens de Montréal,
Madame Anne-Marie Jean, présidente-directrice générale du Conseil des arts et des lettres du Québec,
Madame Nathalie Maillé, directrice générale du Conseil des arts de Montréal,
Madame Louise Poissant, directrice scientifique du Fonds de recherche du Québec - Société et culture (FRQSC) et membre du conseil d'administration de la Place des arts,
Madame Marie Montpetit, ministre de la Culture et des Communications,
Monsieur Gaétan Barrette, ministre de la Santé et des Services sociaux,
Madame Hélène David, ministre de l'Enseignement supérieur et de la Condition féminine, et
Madame Manon Massé, députée Sainte-Marie-Saint-Jacques.
Activiste tant qu'il le faudra.
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Pétition en ligne : NON à l’américanisation de la danse-thérapie au Québec