Au Québec, on parle sans cesse de l'essoufflement de la classe moyenne. Mais qui
martèle l'étranglement des personnes vivant sous le seuil de la
pauvreté et défend leurs droits, à part la députée/battante Manon
Massé, qui en a fait, tout comme l'ex-députée Françoise David d'ailleurs, son cheval
de bataille? (Visionnez l'intervention de madame Massé sur le projet de loi 70 à l'Assemblée nationale, quelques mois avant sa cruelle adoption.)
J'en suis
Alors que les politicien.ne.s tentent inlassablement de rassurer la classe moyenne, tout en voyant de très près aux intérêts (composés) des riches, des richissimes entreprises et multinationales, les personnes pauvres, elles, et plus particulièrement les femmes, sont laissées pour compte.
Au Québec pourtant, si vous travaillez à temps plein au salaire minimum, à temps partiel dans des conditions précaires, voire lamentables, ou êtes bénéficiaire de l'aide sociale, vous ne vivez pas, vous survivez. J'en suis.
Plusieurs préfèrent taire le sujet - la honte d'être pauvre est une réalité grandissante, voire alarmante au Québec, allez faire un tour au centre d'aide alimentaire -, mais moi, Sylvie M., 47 ans, pauvre, indignée, diplômée et complètement écoeurée - je suis loin d'être la seule -, j'ai décidé d'en parler. Who cares anyway?
Quelle croissance économique?
Malgré cette soi-disant relance économique, au cours des quinze dernières années, on ne compte plus le nombre de postes permanents abolis sous nos yeux, dès le dernier occupant levé de sa chaise ergonomique. Comme par magie (lire sévères et interminables compressions budgétaires néolibérales), les postes réguliers à temps plein ont complètement disparu du marché de l'emploi, plus particulièrement dans les secteurs occupés majoritairement par des femmes, pour en créer de "nouveaux", à temps partiel, occasionnel, sur appel, contractuel, temporaire, etc., sans avantages sociaux, cela va sans dire.
On jongle, nous les pauvres, avec des miettes et leurs miasmes, à titre de travailleuses autonomes, pigistes, artistes, entrepreneures à temps sur-plein et employées précaires, peinant lamentablement à joindre les deux bouts.
Depuis la crise économique de 2008 (provoquée par les malhonnêtes et très fortunés banquiers de ce monde, secourus directement, eux, à coup de milliards de dollars), suivie de la récession, des coupures, des compressions, du déficit zéro, des mesures austères, de l'équilibre budgétaire à tout prix et du démantèlement sauvage et honteux des services sociaux, vous croyez sincèrement que tout le monde s'en est sorti intact?
Les banquiers, les riches et la classe moyenne peut-être. Mais les pauvres, nous, on manque d'air.
---------
Pour une réforme du mode de scrutin éléctoral Chaque voix compte
J'en suis
Alors que les politicien.ne.s tentent inlassablement de rassurer la classe moyenne, tout en voyant de très près aux intérêts (composés) des riches, des richissimes entreprises et multinationales, les personnes pauvres, elles, et plus particulièrement les femmes, sont laissées pour compte.
Au Québec pourtant, si vous travaillez à temps plein au salaire minimum, à temps partiel dans des conditions précaires, voire lamentables, ou êtes bénéficiaire de l'aide sociale, vous ne vivez pas, vous survivez. J'en suis.
Plusieurs préfèrent taire le sujet - la honte d'être pauvre est une réalité grandissante, voire alarmante au Québec, allez faire un tour au centre d'aide alimentaire -, mais moi, Sylvie M., 47 ans, pauvre, indignée, diplômée et complètement écoeurée - je suis loin d'être la seule -, j'ai décidé d'en parler. Who cares anyway?
Quelle croissance économique?
Malgré cette soi-disant relance économique, au cours des quinze dernières années, on ne compte plus le nombre de postes permanents abolis sous nos yeux, dès le dernier occupant levé de sa chaise ergonomique. Comme par magie (lire sévères et interminables compressions budgétaires néolibérales), les postes réguliers à temps plein ont complètement disparu du marché de l'emploi, plus particulièrement dans les secteurs occupés majoritairement par des femmes, pour en créer de "nouveaux", à temps partiel, occasionnel, sur appel, contractuel, temporaire, etc., sans avantages sociaux, cela va sans dire.
On jongle, nous les pauvres, avec des miettes et leurs miasmes, à titre de travailleuses autonomes, pigistes, artistes, entrepreneures à temps sur-plein et employées précaires, peinant lamentablement à joindre les deux bouts.
Depuis la crise économique de 2008 (provoquée par les malhonnêtes et très fortunés banquiers de ce monde, secourus directement, eux, à coup de milliards de dollars), suivie de la récession, des coupures, des compressions, du déficit zéro, des mesures austères, de l'équilibre budgétaire à tout prix et du démantèlement sauvage et honteux des services sociaux, vous croyez sincèrement que tout le monde s'en est sorti intact?
Les banquiers, les riches et la classe moyenne peut-être. Mais les pauvres, nous, on manque d'air.
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Pour une réforme du mode de scrutin éléctoral Chaque voix compte