Concept particulièrement populaire, il y a quelques années, lorsque les familles avaient plus de deux enfants, le « syndrome de l’enfant sandwich » servait à désigner le drame silencieux de « l’enfant du milieu ». Pris entre l’aîné omnipotent et le bébé gâté recevant généralement beaucoup plus d’attention parentale, l’enfant-sandwich, lui, en raison de son rang, est plus souvent laissé à lui-même. Similairement, la génération X (1965-1980) est l’enfant sandwich de notre société, de notre belle grande famille québécoise. Prise entre les baby-boomers (1945-1964) et les millénariaux (1980-1996), la génération X n’a pas reçu beaucoup d’attention, ni créé de grands remous à travers le temps. Au contraire, notre génération a plutôt été négligée, ignorée, mise de côté – oui je sais, on fait ben pitié. Ce que l’on a surtout connu, nous, tout au long de nos vies, c’est d’apprendre à composer avec les miettes pis les restes. La précarité, ça nous connait ; d’ab...
Parce que les Québécoises sont debout, mais à bout - chronique d'une femme à boutte