« Avez-vous remarqué comment les données dévoilées quotidiennement par le gouvernement sont devenues importantes dans nos vies ? », écrivait récemment l’éditorialiste François Cardinal de La Presse . Ne manquait qu’une petite précision à cette question : « …importantes dans nos vies de journalistes ». Car bien des gens ont décroché depuis l’été dernier. Ils sont saturés, écœurés, fatigués, fermés, hermétiques, se tiennent loin des points de presse du PM et de la Santé publique, de l’actualité, des chiffres, des statistiques. « As-tu vu les chiffres d'aujourd’hui, le nombre de cas de COVID-19 au Québec ?, demandais-je ici et là pour connaître le nombre de cas après 11h, n'ayant pas d'Internet sur mon maudit cellulaire. - Non, je ne regarde plus ça. J’ai décroché, pu capable », me répondent-ils tous, jour après jour. On me dira qu’il s’agit là d’un « échantillon peu représentatif » de la réalité. Évidemment. Ce n’est ...
Parce que les Québécoises sont debout, mais à bout - chronique d'une femme à boutte