Passer au contenu principal

En rafale… (7)


Un homme qui pose des questions cherche la vérité. Une femme qui pose des questions, elle, cherche la chicane. Et comme je (me) pose beaucoup de questions…
*** 

Pourquoi l’entrevue avec l'auteur Bret Easton Ellis, de passage à Tout le monde en parle le 24 novembre dernier, n’est-elle pas disponible sur le site de l’émission alors que toutes les autres le sont, elles ? (On a posé la question, soit dit en passant, sans succès...)

Guy Nantel à la tête du Parti québécois ? Plusieurs ont sans doute déjà posé la question, mais j'insiste : est-ce sa seule vraie joke en carrière ? Guy Nantel à la chefferie du PQ : « Ce n’est pas une joke », affirme sa relationniste.

Si une femme, une directrice d’une quelconque organisation publique avait déclaré, en conférence de presse, « ça n’a pas de crisse de bon sens », aurait-on couvert cette histoire de la même manière ? … Coronavirus | Le Directeur de la Santé publique lance un appel au calme

Sachant que le mot Matanzas signifie « tuerie, boucherie » en espagnol, est-ce que cette nouvelle vous horrifie encore plus ? Une Québécoise est assassinée à Cuba: son conjoint cubain est détenu : « Nathalie Fraser passait l’hiver chez son conjoint, à Matanzas, à une cinquantaine de kilomètres de Varadero. »

Avez-vous déjà vu une ville sans publicité ni graffiti où l’ordre couleur kaki règne à donner froid dans le dos ? Visionnez le reportage Inside Pyongyang: rare state-guided tour of North Korea de 60 Minutes Australia … (Je vous mets également au défi de ne pas sourire chaque fois que l’hispanophone endoctriné dit É-Dé-United-Et-States…)

Selon Paul St-Pierre Plamondon, aspirant à la chefferie du Parti québécois : « L’indépendantiste va s’intéresser à l’environnement, et l’environnementaliste va s’intéresser davantage à l’indépendance » – Environnement: St-Pierre Plamondon critique le PQ et promet une offensive. Une seule question pour PSPP : Ça commence quand, au juste, ce joli principe des vases communicants de la mécanique des fluides ?

La mairesse de Longueuil coupe son propre salaire. Combien d’hommes, selon vous, seraient prêts à faire de même ? (Criquet, criquet...)

Fini, les «boss des bécosses» à Québec… Quoi ? Seulement des femmes vont dorénavant pouvoir siéger à Québec ? … Ah non, on n’a juste plus le droit de les appeler ainsi : « "Boss des bécosses" vient donc rejoindre "clown", "bouffon", "chien de poche", "visage à deux faces", "cocu des caquistes", "fin finaud" ou encore "Ti-Coune" dans la longue liste des propos non-parlementaires. »

Ah bon, il existe une liste de termes non-parlementaires ? Hmm... Est-ce que l’expression « J’en ai une plus grosse que la tienne » utilisée par GND et le ti-boss des bécosses Simon Jolin-Barrette (j’ai le droit, je ne suis pas au Parlement) a elle aussi été ajoutée à la liste des propos non-parlementaires? Non ? Ça fait seulement partie du « langage coloré » phallocratique du Salon bleu et « pleurer de rire » le président et les boys de la place ? Eh bien, deux poids, deux mesures, non ?

Pis les ti-boss des bécosses dans les médias, eux, avons-nous encore le droit de les appeler ainsi et de décrier leurs commentaires sexistes ? (TV : Pitch féministe)

Concernant le fameux coronavirus maintenant :

Y a-t-il un lien entre ce « virus à couronne » et les scandales qui frappent depuis peu la famille royale ? Non ? Vous êtes sûre, docteure ?

De combien la valeur boursière des différentes compagnies fabriquant des masques chirurgicaux à travers le monde a-t-elle augmenté ces dernières semaines ? Le coronavirus provoque une pénurie de masques à Québec

Quoi ? Ça ne change rien de porter un masque ? Coronavirus : mieux vaut se laver les mains que porter un masque, disent les experts

Est-ce cela qu’ils appellent, en médecine, un phénomène « idiot-syncratique » ? Non ? … Je me mélange avec d’autres choses ?

Finalement, est-il préférable alors de porter un masque en public si on trouve simplement que le monde est malade ? … Non ? Faut juste s’en laver les mains, tenter de rester calme, voire se mettre soi-même en quarantaine ou en isolement préventif ?

Messages les plus consultés de ce blogue

Mobilité vs mobilisation

On aime parler de mobilité depuis quelques années. Ce mot est sur toutes les lèvres. C’est le nouveau terme à la mode. Tout le monde désire être mobile, se mouvoir, se déplacer, dans son espace intime autant que possible, c’est-à-dire seul dans son char, ou encore dans sa bulle hermétique dans les transports collectifs, avec ses écouteurs sur la tête, sa tablette, son livre, son cell, des gadgets, alouette. On veut tous être mobile, être libre, parcourir le monde, voyager, se déplacer comme bon nous semble. On aime tellement l’idée de la mobilité depuis quelque temps, qu’on a même, à Montréal, la mairesse de la mobilité, Valérie Plante. On affectionne également les voitures, les annonces de chars, de gros camions Ford et les autres - vous savez, celles avec des voix masculines bien viriles en background - qui nous promettent de belles escapades hors de la ville, voire la liberté absolue, l’évasion somme toute, loin de nos prisons individuelles. Dans l’une de ces trop nombre

Je me souviens... de Ludmilla Chiriaeff

(photo: Harry Palmer) La compagnie de danse classique, les Grands Ballets canadiens, a été fondée par une femme exceptionnelle qui a grandement contribué à la culture québécoise, Ludmilla Chiriaeff (1924-1996), surnommée Madame. Rien de moins. Femme, immigrante, visionnaire Née en 1924 de parents russes à Riga, en Lettonie indépendante, Ludmilla Otsup-Grony quitte l’Allemagne en 1946 pour s’installer en Suisse, où elle fonde Les Ballets du Théâtre des Arts à Genève et épouse l’artiste Alexis Chiriaeff. En janvier 1952, enceinte de huit mois, elle s’installe à Montréal avec son mari et leurs deux enfants – elle en aura deux autres dans sa nouvelle patrie. Mère, danseuse, chorégraphe, enseignante, femme de tête et d’action, les deux pieds fermement ancrés dans cette terre d’accueil qu’elle adopte sur-le-champ, Ludmilla Chiriaeff est particulièrement déterminée à mettre en mouvement sa vision et développer par là même la danse professionnelle au Québec : « Elle portait en

Pour en finir avec Cendrillon (2)

Pour clôturer leur saison 2022-2023 en grand, les Grands Ballets canadiens de Montréal nous proposent un autre classique insupportable, sexiste et passé date, un « ballet classique chatoyant », un « spectacle magique pour toute la famille », Cendrillon . Ben voyons donc.  Il existe maintes versions de ce conte très ancien, inspirant différents films, ballets, pantomimes et opéras. Plusieurs œuvres chorégraphiques ont vu le jour durant les périodes préromantique et romantique du XIXe siècle, il y a de cela plus de 200 ans. Et le ballet Cendrillon qui s’inscrivit au répertoire classique, sur la musique de Sergueï Prokofiev, est lui aussi basé sur le conte de Charles Perrault (1628-1703), tradition orale jetée sur papier à la fin du XVIIe siècle et repris par les frères Grimm au XIXe siècle. Déjà, ça part mal.  Bien connu du grand public, le récit met en scène une orpheline, petite « chatte des cendres » qui, grâce à ce mariage avec un prince charmant, parvient enfin à se sortir de la mi