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Observations... en rafale


Chaque fois que je lis une nouvelle de séparation de couples, ma réaction est toujours la même : « Hein ?! Ils étaient ensemble, ces deux-là ? Ah ben… » Lâchez-nous les baskets avec les maudites vedettes ! On n’en a rien à cirer, bordel ! …

Saviez-vous qu’il y a une liste d’attente pour la formation en actions directes non-violentes à Rébellion contre l’Extinction Québec ? (Se rebeller lentement) (Je le sais de source sûre. Non, je ne me suis pas inscrite. On ne montre pas à nager à un poisson.)

D'ailleurs, vous pouvez dormir tranquille. J’ai croisé un groupe de « rebelles », au Parc Émilie-Gamelin, l’autre jour… La rébellion n’est clairement pas pour demain.

Suis-je la seule qui aimerait être à Hong Kong en ce moment pour voir ça de près, pour sentir dans mes tripes, dans mon corps tout entier, les vibrations d’un peuple insurgé ?

Levez la main si vous avez envie d’y aller, vous aussi ? Je veux dire Une main haute svp…

La tête de volaille [trouvée] dans ses ailes de poulet… Était-ce un acte de vandalisme, de rébellion « à l’interne » pour dissuader les consommateurs de viande ?

Céline Dion parmi les personnalités les mieux habillées. J’insiste peut-être mais on s’en fout éperdument...

Caucus de la CAQ : les femmes moins bien payées. Mesdames, ce n’est pas là que ça se passe. Apparemment, il faut se remettre à jouer au Monopoly : Les femmes gagnent plus que les hommes au Monopoly

Ok, alors je ne suis pas la seule à penser que le 98,5 est un autre gros boys club (que j’ai personnellement surnommé « the blue boys club ») ? … Écoutez l’entrevue avec Luc Ferrandez à l’émission Dans les médias. (Merci aux femmes dans les médias qui posent les vraies questions !)

Au fait, y a-t-il une féministe quelque part qui aurait démarré un blogue ou un compte quelconque qui s’appellerait « S’écouter parler entre eux » ? … « À bas les "partys de saucisses" », M. Lagacé ? Yeah right…

La réforme du mode de scrutin : Ça s’en vient, là, le 1er octobre… Quoi ? La CAQ perd son courage ?

Oh wow, enfin la possibilité d’un référendum, juste pas la bonne question… (Salut Falardeau)

Les crucifix du Salon bleu exposés à l’Assemblée nationale. Pis ? Ça n’a pas fait mal à personne ? Ça n’a pas causé la moindre catastrophe ? (Étude : les catastrophes naturelles font croire en Dieu)

Pensez-vous qu'il y aura beaucoup de monde à la Manif mondiale du 27 septembre prochain à Montréal ?
a) Pas un chat.
b) Plein de monde car c'est une cause extrêmement importante.
c) Plein de monde, pour prendre une photo de/avec Greta.
d) Ça va vraiment dépendre de la température.
e) Aucune de ces réponses.

Messages les plus consultés de ce blogue

Je me souviens... de Ludmilla Chiriaeff

(photo: Harry Palmer) La compagnie de danse classique, les Grands Ballets canadiens, a été fondée par une femme exceptionnelle qui a grandement contribué à la culture québécoise, Ludmilla Chiriaeff (1924-1996), surnommée Madame. Rien de moins. Femme, immigrante, visionnaire Née en 1924 de parents russes à Riga, en Lettonie indépendante, Ludmilla Otsup-Grony quitte l’Allemagne en 1946 pour s’installer en Suisse, où elle fonde Les Ballets du Théâtre des Arts à Genève et épouse l’artiste Alexis Chiriaeff. En janvier 1952, enceinte de huit mois, elle s’installe à Montréal avec son mari et leurs deux enfants – elle en aura deux autres dans sa nouvelle patrie. Mère, danseuse, chorégraphe, enseignante, femme de tête et d’action, les deux pieds fermement ancrés dans cette terre d’accueil qu’elle adopte sur-le-champ, Ludmilla Chiriaeff est particulièrement déterminée à mettre en mouvement sa vision et développer par là même la danse professionnelle au Québec : « Elle portait en

Mobilité vs mobilisation

On aime parler de mobilité depuis quelques années. Ce mot est sur toutes les lèvres. C’est le nouveau terme à la mode. Tout le monde désire être mobile, se mouvoir, se déplacer, dans son espace intime autant que possible, c’est-à-dire seul dans son char, ou encore dans sa bulle hermétique dans les transports collectifs, avec ses écouteurs sur la tête, sa tablette, son livre, son cell, des gadgets, alouette. On veut tous être mobile, être libre, parcourir le monde, voyager, se déplacer comme bon nous semble. On aime tellement l’idée de la mobilité depuis quelque temps, qu’on a même, à Montréal, la mairesse de la mobilité, Valérie Plante. On affectionne également les voitures, les annonces de chars, de gros camions Ford et les autres - vous savez, celles avec des voix masculines bien viriles en background - qui nous promettent de belles escapades hors de la ville, voire la liberté absolue, l’évasion somme toute, loin de nos prisons individuelles. Dans l’une de ces trop nombre

Pour en finir avec Cendrillon (2)

Pour clôturer leur saison 2022-2023 en grand, les Grands Ballets canadiens de Montréal nous proposent un autre classique insupportable, sexiste et passé date, un « ballet classique chatoyant », un « spectacle magique pour toute la famille », Cendrillon . Ben voyons donc.  Il existe maintes versions de ce conte très ancien, inspirant différents films, ballets, pantomimes et opéras. Plusieurs œuvres chorégraphiques ont vu le jour durant les périodes préromantique et romantique du XIXe siècle, il y a de cela plus de 200 ans. Et le ballet Cendrillon qui s’inscrivit au répertoire classique, sur la musique de Sergueï Prokofiev, est lui aussi basé sur le conte de Charles Perrault (1628-1703), tradition orale jetée sur papier à la fin du XVIIe siècle et repris par les frères Grimm au XIXe siècle. Déjà, ça part mal.  Bien connu du grand public, le récit met en scène une orpheline, petite « chatte des cendres » qui, grâce à ce mariage avec un prince charmant, parvient enfin à se sortir de la mi