J’errais dans la ville comme une chienne perdue, à la recherche d’absolument rien, du sens de la vie et d’un dix cennes (c’est une longue histoire). C’est au coin de Duluth et de St-Dominique que j’ai aperçu le visage. « Mais je connais cette face, moi. C’est de qui, déjà, ce visage ?, ai-je pensé. L’artiste new-yorkaise, là… Comment elle s’appelle déjà ? » Je me suis approchée de l'œuvre, l'artiste était là, assise par terre, devant sa murale. « Mais n'êtes-vous pas l'artiste de New York ? », lui ai-je lancé, à la fois surprise et confuse de la voir là devant moi. « I don't speak French », a-t-elle rétorqué. « What the fuck ? », ai-je poursuivi. Elle a éclaté de rire et c'est là qu'on a commencé à se comprendre pis à jaser... Sara Erenthal, la Street Artist from New York , était donc de passage à Montréal. Elle terminait à peine cette murale, produite par le Musée du Montréal Juif, lorsque je l'ai croisée en compagnie de son « helper », B...
Parce que les Québécoises sont debout, mais à bout - chronique d'une femme à boutte