Un homme qui pose des questions est à son affaire. Une femme qui pose des questions, elle, ne se mêle pas de ses affaires…
À quel moment dans l’Histoire, on a décidé qu’il n’y avait que des winners et des losers dans la vie ? Est-ce en lien avec le machisme, ou c’est juste à cause des Canadiens ?
En plus d’apprendre à dire les Québécois et les Québécoises, M. Legault parviendra-t-il à parler de pauvreté, de culture, d’environnement et de transports en commun ? Car on part de loin en titi, non ?
Maintenant qu’on a un conseil des ministres paritaire, est-ce que le gros bon sens, l’écoute et l’empathie siégeront également à l’Assemblée nationale ?
Parlant de gros bon sens, la laïcité… Ça ne se fait pas dans les deux sens ?
Au fait, était-ce une idée de GND de Tenir tête à la reine d’Angleterre ? Ou celle à Manon ? (Manon! Manon! Manon!)
Sous un saule pleureur, il m’arrive de verser une larme ou deux. C’est de sa faute, ou je ne suis qu’une soul pleureuse ?
C’est moi ou les larmes d’une femme sont encore ridiculisées – une émotive, une instable, une hystérique, name it -, mais les larmes d’un homme, elles, sont valorisées, voire récompensées – quelle authenticité, quelle sensibilité, « quelle injustice vous subissez M. Kavanaugh » … (À voir - le segment Kavanaugh de John Oliver, in English.)
Comme je n’ai pas de laveuse-sécheuse - loser -, selon le pseudo-coach de vie Alex Perron, je n’ai pas réussi ma vie. Est-ce que les pauvres réussissent leur mort au moins ?
Quand j’entends des questions de vedettes comme « Que diriez-vous aujourd’hui à la jeune femme que vous avez été ? », je réponds spontanément dans mon salon : « T’es mieux d’pas savoir ce qui s’en vient, ma belle… »
Maintenant que le pot est légal, on connaît enfin le prénom du livreur. La légalisation du cannabis favorisera-t-elle les rapprochements humains au Québec et au Canada ?
Au fait, pensez-vous que le stress, le rendement et le PIB vont baisser suite à cette légalisation ?
La semaine dernière, j’ai reçu 22 courriels du cabinet de l’ancienne ministre de la Condition féminine, Hélène David, donnant finalement suite à mes « quelques » envois : « À la suite des plus récentes élections, l’adresse de courriel que vous avez utilisée n’est plus active. Nous diffuserons dans quelques jours la nouvelle adresse qui permettra de joindre cette circonscription sur la page http://www.assnat.qc.ca/fr/deputes/index.html du site Web de l’Assemblée nationale. » … Est-ce ce qu’on appelle de l’efficacité néolibérale ? De quessé que je vous disais ? (Se radicaliser lentement)
Parlant de Condition féminine, la nouvelle ministre, Sonia LeBel, ex-procureure, ministre de la Justice et clairement féministe… Ça sent la belle opportunité de réformer le système judiciaire et le traitement des plaintes à caractère sexuel, pas vrai ?
Comme je dérange (poliment) beaucoup de monde, j’ai récemment envoyé un courriel intitulé « J’ai l’espérance aussi… » à un homme qui semble avoir beaucoup de pouvoir dans une importante société d’État… Est-ce ainsi qu’on va finir par tous les convaincre d’inclure les femmes dans leurs décisions, un par un ? Parce que j’ai le temps, tsé… (Pas d’argent, pas d’enfant, pas de Facebook, pas de char, pas de vie excitante, … Faut être là. Quand ça compte.)
À temps perdu, je planche sur un roman. Plus souvent qu’autrement, je m’interroge : « Suis-je effectivement en train de perdre mon temps avec ça ? » … Bof. En attendant la Révolution, why not ?
Lorsque je constate la poignée d’individus qui lit cette chronique, je me demande : « C’est qui c’te monde là ? Y’ont rien à faire eux autres non plus ? »