C’est dans 10 jours. Je voudrais y être, pour tout
l’or du monde et quelques pesos. Seulement pour entendre ce que le pueblo
raconte devant un bon corso, savoir ce que la population pense véritablement de
ces élections, et bien sûr sentir à nouveau ces effluves de café mélangés à l’air
iodé et aux vapeurs d’échappement des vieilles voitures américaines.
Ce 19 avril 2018 sera une journée historique à Cuba en effet. Non pas tant pour le résultat des élections – il est déjà connu – mais cette date marque la fin très officieuse du régime castriste dans le pays. Fidel Castro y aura régné pendant près de 50 ans, quittant le pouvoir le 19 février 2008, passant par le fait même le flambeau à son frère Raúl, qui n’a jamais eu la cote, et surtout, le même charisme. Fallait entendre les interminables discours de Fidel à la télé, un orateur hors-pair, comme le sont habituellement tous les menteurs professionnels, les manipulateurs aguerris et les tyrans de ce monde.
Alors que le Granma, seul journal national sur l’île, parle d’un exercice « extraordinairement démocratique », le Martí, lui, la voix des dissidents à Miami, évoque plutôt une « simulation ». Quoi qu'il en soit, ce sera la fin d’une très longue Revolución qui aura laissé le peuple cubain sur sa faim. Littéralement.
Reste à voir maintenant la partie evolución devant un savoureux Cuba libre.
Ce 19 avril 2018 sera une journée historique à Cuba en effet. Non pas tant pour le résultat des élections – il est déjà connu – mais cette date marque la fin très officieuse du régime castriste dans le pays. Fidel Castro y aura régné pendant près de 50 ans, quittant le pouvoir le 19 février 2008, passant par le fait même le flambeau à son frère Raúl, qui n’a jamais eu la cote, et surtout, le même charisme. Fallait entendre les interminables discours de Fidel à la télé, un orateur hors-pair, comme le sont habituellement tous les menteurs professionnels, les manipulateurs aguerris et les tyrans de ce monde.
Alors que le Granma, seul journal national sur l’île, parle d’un exercice « extraordinairement démocratique », le Martí, lui, la voix des dissidents à Miami, évoque plutôt une « simulation ». Quoi qu'il en soit, ce sera la fin d’une très longue Revolución qui aura laissé le peuple cubain sur sa faim. Littéralement.
Reste à voir maintenant la partie evolución devant un savoureux Cuba libre.