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Affichage des messages du août, 2024

Marcelle Ferron à Outremont

Si ce n’est déjà fait, il ne vous reste que quelques semaines pour voir cette exposition gratuite en plein air à Outremont. Sur la très chic rue Bernard, en effet, entre les avenues Wiseman et Bloomfield, une (maigre) exposition photographique à ciel ouvert, intitulée Marcelle Ferron de l'atelier à l'espace public , a lieu sur la rue piétonne jusqu’au 22 septembre prochain, permettant ainsi de découvrir quelques-unes des œuvres de l’artiste.  Née à Louiseville en 1924, l’artiste Marcelle Ferron, l’une des signataires du Refus Global en 1948, aurait célébré son 100 ième  anniversaire cette année. Pour souligner l’événement, quelques activités, organisées notamment par Les amis de la Place Marcelle-Ferron , sont au programme.  Étant une femme, les hommages rendus à cette artiste ne sont évidemment pas à la hauteur d’un Borduas ou d’un Riopelle. Mais bon, on ne va tout de même pas bouder notre plaisir. On prend tout ce qu’on peut sur l’histoire, les œuvres et les réalisations des

Les petits voleurs de la STM doivent payer

Chaque jour qui passe, d’innombrables usagers de la Société de transport de Montréal (STM) ne paient pas leur droit de passage, tant dans le métro que dans les autobus. Sans aucun billet en poche ni carte OPUS, ces petits voleurs de la STM profitent de tout un système de transport collectif financé par les contribuables et les usagers payeurs. Dans le métro, par exemple, ils sont nombreux à simplement sauter la barrière du guichet ou encore à se faufiler furtivement entre les branches métalliques amovibles d’un tourniquet. La technique est d’ailleurs fort simple et connue de tous : baisser légèrement le barreau supérieur du moulinet ferré, exécuter un agile mouvement du bassin vers l’avant, et hop! vous y êtes. Vous êtes maintenant de l’autre côté de l’entrée payante et avez pleinement accès au métro, dans toutes les directions, la ligne de la couleur de votre choix, et ce, gratuitement. Rien de plus facile. Un jeu d’enfant.  Ce vol de services dans le métro est si fréquent que, comme

Femmes en cheveux

Durant ce qu’on appela la « Belle Époque », jusqu’au milieu du XXe siècle, les femmes distinguées comme de la haute société, bourgeoises, aristocrates, élégantes dames et demoiselles issues de la noblesse, sortaient rigoureusement de la maison chapeautées. Les autres, elles, celles qui osaient se promener et pavaner en public sans chapeau, coiffure ni fichu, on disait alors de ces femmes qu’elles étaient « en cheveux ».  Pour illustrer, Simone de Beauvoir (1908-1986) écrivait, dans Mémoires d’une jeune fille rangée (1958) : « Quelques jours plus tard, je pris le thé chez Mademoiselle Roulin, avec qui je m’ennuyais ferme. En la quittant, j’allai à l’Européen [salle de spectacles parisienne] ; je m’assis, pour quatre francs, à une place de balcon parmi des femmes en cheveux et des garçons débraillés ; des couples s’enlaçaient, s’embrassaient ; deux filles lourdement parfumées se pâmaient en écoutant le chanteur gominé et de gros rires soulignaient les plaisanteries grivoises. »  On peut