Il y a vingt ans, le 12 octobre 2004 précisément, un politicien rempli de courage, d’ambition et investi d’une importante mission publiait un document intitulé « Le courage de changer – Un projet de pays pour le Québec ». Dans ce long texte bien senti, ainsi que dans un résumé publié sous forme de lettre d’opinion dans Le Devoir , le député de Rousseau de l’époque et porte-parole de l’opposition officielle en matière d’économie et de finances, François Legault, écrivait ces mots : « Une sorte de malaise démocratique sévit au Québec en ce moment. Les citoyennes et les citoyens ont le sentiment de ne pas en avoir pour leur argent, d’être peu écoutés et de ne pas pouvoir faire confiance à une classe politique qui semble incapable de lui proposer un projet collectif stimulant. Un coup de barre s’impose si nous voulons atténuer les frustrations qui alimentent le cynisme de la population envers la politique. » Vingt ans plus tard, force est de constater...
Parce que les Québécoises sont debout, mais à bout - chronique d'une femme à boutte