On le sait, l’être humain est un animal social. Et maintenant on sait également que si vous lui coupez son tissu social, même très mince, il redevient vite ce qu’il est essentiellement : un simple animal avec des besoins de base. Après une année de confinement, de distanciation physique et de règles sanitaires strictes à suivre, le naturel animal revient vite au galop, voire coure à toute vitesse, les jambes au cou. Les sauvages sont encore plus sauvages. Les arrogants sont fièrement arrogants, condescendants et méprisants. Les gossants gossent davantage. Les bullies intimident de plus belle. Les êtres les plus fragiles et vulnérables régressent à vue d'oeil et périclitent, faute de stimulation. Et ainsi va la vie. Pour le reste, nos vies se résument à la satisfaction de quelques besoins vitaux, sans beaucoup plus. Le mirage de la satisfaction Les Rolling Stones chantaient Satisfaction . I can’t get no satisfaction . Non, il n’y a pas de satisfaction. ...
Parce que les Québécoises sont debout, mais à bout - chronique d'une femme à boutte