Ça existe. On peut jouer à la guerre. Aussi ridicule cela puisse paraître, il existe même des règles pour encadrer ce jeu : des pauses, des trêves, des cessez-le-feu, des horaires à respecter. Qui, par ailleurs, n’a jamais lu L’art de faire la guerre de Sun Tzu ? Enfant, on peut posséder des petits bonhommes armés de mitraillettes, des chars d’assaut, des armes, des grenades, de l’équipement de ravitaillement, bref, on peut jouer à la guerre. Un jeu pour garçons, évidemment, pendant que les petites filles, elles, s’amusent avec des cuisines, des poupées et des maisonnettes rose bonbon remplies de Ken, de Barbie, de licornes et de princesses. *** Les femmes sont-elles capables de détruire ainsi ? Rêvent-elles elles aussi d’envahir des territoires, des pays, des nations ? Désirent-elles dominer les autres afin de s’approprier des maisons, violer des hommes et posséder plus de pouvoir ? Peut-être. Or, aucun nom ne me vient en tête. La guerre demeure essentielle...