Voilà plus de 35 ans que j’habite à Montréal. Jamais, auparavant, je ne voyais de femmes portant un voile intégral dans les rues de Montréal, comme le niqab, ce monstrueux voile opaque couvrant tout le visage à l’exception des yeux. Mais depuis plus de deux ans maintenant, j’ai cessé de les compter. Elles sont trop nombreuses. Cette situation est nettement préoccupante. Féministe, pas « islamophobe » Malheureusement, comme féministe, je croise régulièrement des femmes portant un voile intégral, plusieurs d’entre elles fréquentant un cégep à proximité de mon domicile. J’imagine qu’avec la nouvelle loi du ministre de l’Éducation Bernard Drainville, ces étudiantes doivent dorénavant retirer leur niqab à l’entrée de l’école – si la loi est appliquée, bien sûr. N’est-ce pas que ce fait la France dans les institutions scolaires publiques, retirer tous les signes religieux à l’entrée de l’école ? Dans le métro aussi, je vois chaque semaine de ces jeunes femmes ultra...
Parce que les Québécoises sont debout, mais à bout - chronique d'une femme à boutte