On nous répète ad nauseam , depuis quelque temps, que les Québécois sont rendus « ailleurs », qu’ils ne veulent plus entendre parler d’indépendance, qu’ils ont « d’autres priorités ». On ignore qui, exactement, en est arrivé à ce constat, d’une part, et, de l’autre, où se trouve cet « ailleurs » précisément. Or, une chose est sûre, rien n’est mort. Non, la flamme indépendantiste n’est pas morte. Elle sommeille en nous tous, indépendantistes. Et bon nombre de Québécois sont encore ici, répondent présents, lèvent la main bien haut sur la question de l’indépendance et n’attendent qu’un vrai mouvement. Plus qu’un simple élan, un mouvement puissant, un soulèvement, une vague haute et forte qui nous portera vers l’atteinte ultime pour notre peuple, notre pays. « Notre mouvement est un géant endormi », affirme le chef du Parti québécois Paul St-Pierre Plamondon dans sa publicité électorale. Il entend le réveiller. Eh bien, allons-y, réveill...
Parce que les Québécoises sont debout, mais à bout - chronique d'une femme à boutte