« Chu pas là en ce moment. » Voilà ce qu’affirmait l’humoriste Martin Petit, lors de son passage à la dernière émission de la saison de Tout le monde en parle , le 24 mai dernier, sans doute un des témoignages les plus pertinents depuis le début de cette pandémie. Car plusieurs artistes, des êtres habituellement considérés comme étant particulièrement sensibles, peinent à écrire, à lire, à créer, ou même juste à se concentrer depuis quelque temps : « C’est très difficile de créer de l’humour quand tu sens la détresse des gens autour. […] Je suis une éponge. […] Pis moi, me mettre dans une bulle où j’ai du plaisir quand je sais qu’autour de moi, il y a de l’angoisse… » Depuis l’arrivée du coronavirus sur notre territoire, le stress a monté d’un cran ou deux, voire trois dans certains cas. Notre cervelle a fortement été stimulée depuis plusieurs semaines, plus précisément l’amygdale, siège des émotions. Même que dans certains cas de traumas (ou traumatismes)...
Parce que les Québécoises sont debout, mais à bout - chronique d'une femme à boutte