Passer au contenu principal

En rafale… (9)


Un homme qui pose des questions cherche la vérité. Une femme qui pose des questions, elle, cherche la chicane. Et comme je (me) pose beaucoup de questions…
***

Quoi ?! Ce sera bientôt la fin des francs-tireurs ? Est-ce pour enfin nous proposer Les francs-tireuses ? (Deux hommes en or, deux femmes invisiblesSi les femmes étaient importantes / TV : Pitch féministe / etc., etc., etc…)

Plusieurs personnalités publiques affirment se retirer des réseaux sociaux en raison de la toxicité et de la haine qui y règnent. La question, depuis le début, demeure toujours la même : C’est quoi, au juste, l’intérêt d’aller naviguer dans les égouts psychiques de la société humaine ? Vous aimez à ce point la marde ? Anybody ? #viergeenreseauxsociaux

Égalité raciale: des galaxies perdront leur surnom, annonce la NASA. Les employés de la gouverneure générale devraient-ils apprendre immédiatement ces modifications afin d’éviter l’humiliation lors de la prochaine réunion ?
(Julie Payette a besoin d’espace)

Congédiement de Nathalie Bondil: des employés du MBAM brisent le silence. « Si vous regardez la vision qui a été développée par le Musée depuis quelques années, en particulier avec les programmes liés à l’action culturelle, au bien-être, à l’aspect thérapeutique de l’art, c’est quand même bizarre qu’une directrice ne semble pas se soucier du bien-être de ses employés. Je trouve que c’est assez lamentable. » … Hein ? Êtes-vous en train de me dire, vous autres, que des organismes culturels utilisent les thérapies par les arts comme simple outil de financement sans réellement se soucier de la santé et du bien-être des gens ? (Scandale culturel – dossier)

Quand ça va mal, ça va mal… Le président fondateur de Juripop démissionne après une allégation d’inconduite. Pas de question, c’est juste une observation.

Charles, 5 ans, me parle de sa petite sœur de 2 ans qui le dérange la nuit parce qu’elle se réveille en pleurant : « Elle est folle, elle, la nuit, j’te dis. Elle est folle ! » … « Aïe, aïe, aïe, Charles. Bon, par où je commence ? » (Une femme qui dérange est forcément dérangée)

Narcisse à côté a déclaré que j’étais « géniale ». Est-ce vrai, docteure, ou s’agit-il encore d’interminables manipulations incluant des projections de ces êtres exécrables que sont nécessairement les narcissiques ? (Les narcissiques sont parmi nous)

Parlant de créature narcissique imbuvable – on est pu capable –, c’est quoi la feuille avec des beaux « graphiques » colorés insignifiants que Trump a entre les mains ? Est-ce seulement pour le divertir, l’occuper bêtement comme un enfant gâté ? – Trump claims US coronavirus deaths lower than other nations (Guardian News, 4 août 2020, 58 sec.)

Sous la pression de Trump, les normes des douches vont être révisées. C’est ça, la priorité, en ce moment ? En pleine pandémie, après plus de 160 000 morts ? Imaginez si une femme (présidente) avait déclaré que ses cheveux doivent toujours être parfaits…

Un gars, dernièrement, m’a mentionné sa nouvelle « copine » … « Attends, on a le droit d’échanger des "fluides corporels" et des "produits biologiques" maintenant ? Depuis quand ? Est-ce que cela a fait l’objet d’une annonce officielle lors d’un point de presse de la Santé publique ? » … Quelqu’un a vu passer ça ?

Pourquoi certains automobilistes portent-ils des masques alors qu’ils sont seuls dans leur char ?

Lorsque les hommes et les vieux maquereaux dégueus recommencent à suivre, à gosser et à importuner les femmes, dans les transports en commun et les endroits publics, est-ce signe que tout est revenu à la normale ? (La norme-testostérone) … « Scrame, j’ai dit ! Dégage ! »

Les services de la Grande Bibliothèque demeurent très limités. Pas moyen d’aller y travailler ou même juste de fouiner les livres dans les rangées comme avant, dans le bon vieux temps. Combien de parasites, croyez-vous, sont en sérieux manque des précieux « avantages » de la Grande Bibliothèque en ce moment ? (Les parasites)

Pensez-vous que certaines personnes devraient définitivement porter le couvre-visage en tout temps ? Même après la pandémie ?

L’avantage du masque, en plus, c’est que tu peux enfin marmonner, ruminer, chialer, soliloquer dans ton coin, sans que personne ne te regarde bizarrement… Non ? Pas vous autres ?

Messages les plus consultés de ce blogue

Les Grands Ballets canadiens et la guerre commerciale américaine

La guerre commerciale «  made in USA  » est commencée. De toutes parts, on nous invite à boycotter les produits et les services américains. Quoi ? Vous songiez aller en vacances aux États-Unis cette année ? Oubliez ça ! Il faut dépenser son argent au Canada, mieux encore, au Québec. Dans ce contexte, on nous appelle également à boycotter Amazon (et autres GAFAM de ce monde) ainsi que Netflix, Disney, le jus d’orange, le ketchup, le papier de toilette, etc. – nommez-les, les produits américains –, en nous proposant, et ce un peu partout dans les médias québécois, des équivalents en produits canadiens afin de contrer la menace américaine qui cherche ni plus ni moins à nous affaiblir pour ensuite nous annexer. Les Américains sont parmi nous  Pourtant, les Américains sont en ville depuis longtemps. Depuis 2013, en effet, les Grands Ballets canadiens de Montréal (GBCM) offrent une formation américaine ( in English, mind you , et à prix très fort qui plus est) sur notre territo...

« Femme Vie Liberté » Montréal 2024 (photos)

Deux ans après la mort de Mahsa Amini, décédée après avoir été arrêtée par la police des mœurs pour le port « inapproprié » de son voile, le mouvement iranien « Femme Vie Liberté » se poursuit...  ----- Photos  : Sylvie Marchand, Montréal, 15 sept. 2024  À lire  :  Malgré la répression, de nombreuses Iraniennes ne portent pas de hijab ( La Presse , 14 sept. 2024)  Iran : deux ans après la mort de Mahsa Amini, la répression « a redoublé d’intensité » (Radio-Canada, 15 sept. 2024)

«Boléro» (2024), l’art de massacrer la danse et la chorégraphe

  Réalisé par Anne Fontaine ( Coco avant Chanel ), le film  Boléro  (2024) porte sur la vie du pianiste et compositeur français Maurice Ravel (Raphaël Personnaz) durant la création de ce qui deviendra son plus grand chef-d’œuvre, le  Boléro , commandé par la danseuse et mécène Ida Rubinstein (Jeanne Balibar). Alors que Ravel connait pourtant un certain succès à l’étranger, il est néanmoins hanté par le doute et en panne d’inspiration.  Les faits entourant la vie de Maurice Ravel ont évidemment été retracés pour la réalisation de ce film biographique, mais, étrangement, aucune recherche ne semble avoir été effectuée pour respecter les faits, les événements et, surtout, la vérité entourant l’œuvre chorégraphique pour laquelle cette œuvre espagnole fut composée et sans laquelle cette musique de Ravel n’aurait jamais vu le jour.  Dans ce film inégal et tout en longueur, la réalisatrice française n’en avait clairement rien à faire ni à cirer de la danse, des fai...

«La Belle au bois dormant», y a-t-il une critique de danse dans la salle ?

«  Sur les planches cette semaine  » …  «  La Belle au bois dormant  est un grand classique et, en cette époque troublée, anxiogène, la beauté des grands classiques fait du bien à l’âme. Particularité de la version que présentent les Grands Ballets à la Place des Arts cette année : c’est un homme (Roddy Doble), puissant, imposant, sarcastique, qui interprète la fée Carabosse, comme l’a voulu la grande danseuse et chorégraphe brésilienne Marcia Haydée » écrit la journaliste Marie Tison, spécialiste en affaires, voyage et plein air dans La Presse .  Qu’est-ce qui est pire ? Une compagnie de ballet qui produit encore des œuvres sexistes et révolues ? Un homme qui joue le rôle d’une femme (fée Carabosse), rôle principal féminin usurpé à une danseuse ? Ou une journaliste qui ne connait absolument rien ni à la danse ni aux œuvres du répertoire classique, incapable du moindre regard ou esprit critique, qui signe constamment des papiers complaisants de s...

Je me souviens... de Ludmilla Chiriaeff

(photo: Harry Palmer) La compagnie de danse classique, les Grands Ballets canadiens, a été fondée par une femme exceptionnelle qui a grandement contribué à la culture québécoise, Ludmilla Chiriaeff (1924-1996), surnommée Madame. Rien de moins. Femme, immigrante, visionnaire Née en 1924 de parents russes à Riga, en Lettonie indépendante, Ludmilla Otsup-Grony quitte l’Allemagne en 1946 pour s’installer en Suisse, où elle fonde Les Ballets du Théâtre des Arts à Genève et épouse l’artiste Alexis Chiriaeff. En janvier 1952, enceinte de huit mois, elle s’installe à Montréal avec son mari et leurs deux enfants – elle en aura deux autres dans sa nouvelle patrie. Mère, danseuse, chorégraphe, enseignante, femme de tête et d’action, les deux pieds fermement ancrés dans cette terre d’accueil qu’elle adopte sur-le-champ, Ludmilla Chiriaeff est particulièrement déterminée à mettre en mouvement sa vision et développer par là même la danse professionnelle au Québec : « Elle p...