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Messages

Affichage des messages du novembre, 2020

Les « personnes menstruées » …

Au début des années 90, j’avais affirmé à un petit groupe d’amis soi-disant de gauche et progressistes que c’est le gouvernement qui devrait payer pour les produits hygiéniques féminins, l’achat de ces tampons et serviettes hygiéniques étant un fardeau financier récurrent qui affecte les femmes mais jamais les hommes, créant ainsi une inégalité économique basée sur la biologie, le sexe, et donc, sexiste.  J’avais passé pour une vraie hurluberlue. On m’avait rabrouée en me disant que j’exagérais, que « franchement ! » « le gouvernement, c’est nous tous », qu’on ne va tout de même pas commencer à payer des tampons à toutes les femmes de la société. « Ben voyons don ! »  Mais voilà que «  l’Écosse est devenue le premier pays de la planète où les produits menstruels seront offerts gratuitement. Les autorités locales devront fournir des tampons et des serviettes hygiéniques à quiconque en a besoin  » pour contrer la pauvreté liée aux menstruations.  Que m’auraient dit ces gens, dans les ann

Observations pandémiques

En temps normal, à Montréal, lorsqu’un gars monte dans le métro en portant une cagoule ou un masque, on débarque. On sait d’emblée qu’il y aura de la marde. Il s’apprête à faire le smatte, quelque chose d’illégal, à foutre le bordel, bref, c’est sûr qu’il y aura de la casse. En temps de pandémie, chers amis, c’est le contraire. C’est celui qui ne porte pas de « couvre-visage » qui fait que… on dégage ! Surtout s’il tient une cannette de bière entre les mains… « Bon ben, bye là ! » Changement de wagon… On attend le métro à Berri. La dame à côté de moi porte un masque « fait maison ». Non, non, pas en tissu, en tricot. Oui, oui, vous avez bien lu, un masque tricoté pas du tout serré mais avec de la belle laine « arc-en-ciel ». Tabar…! « Euh… des grosses mailles, madame, vous ne pensez tout de même pas que ça fonctionne, ça là, là, hein ? Que ça bloque les gouttelettes et les aérosols !? »  Une dame à l’arrêt d’autobus me parle de la station Berri-de-Montigny… Elle n’avait pas pris

La vulgarité (plus ou moins) silencieuse

Lors des dernières élections au Québec, en 2018, j’avais passé quelques heures au bureau de ma circonscription à faire du pointage. Essentiellement, cela consiste à appeler les gens pour leur demander pour qui ils ont l’intention de voter, carrément.  Je l’avais écrit alors : « il y a des observations intéressantes à faire sur la psychologie de l’électorat. » ( Le terrain, le terrain, le terrain… )  Outre les nombreux problèmes méthodologiques entourant ces techniques de pointage tout comme ceux, peu fiables, des sondages, une chose est sûre : beaucoup, beaucoup d’électeurs refusent de répondre à la question.  Je n’ai évidemment pas de chiffres pour appuyer mes observations, mais laissez-moi vous dire que cette proportion est loin d’être négligeable. Plein de gens ne veulent pas divulguer cette information, leur vote étant personnel, secret.  Sans doute est-il plus facile d’obtenir la vérité ou d’extirper une réponse claire et précise en demandant aux gens, par exemples, « combien