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En rafale… (8.1)



Comme le petit hamster est (pas mal) pogné dans les roues cognitives de cette crise, femme ou homme, on se pose encore beaucoup (plus) de questions…

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Chaque fois que le PM demande à nouveau du renfort pour les CHSLD, durant ses points de presse, on est combien à la maison à capoter sérieusement tout en entendant Céline Dion dans notre tête qui s’exclame : « Take a kayak ! » ?

Comment se fait-il que la caissière à la pharmacie pas loin de chez nous qui, elle, porte un masque, une visière, des gants et se trouve derrière un plexiglass, est mieux équipée que bien du personnel soignant dans les CHSLD ? Misère !

Elle est passée où, la maudite courbe du Québec ?

Lorsque vous regardez les chiffres (nombre de cas infectés, d’hospitalisés, de morts, « etc., etc. »), au Québec ou ailleurs, vous multipliez ça par combien, vous autres ? – La COVID-19 circulait aux États-Unis dès janvier

Ça ressemble à quoi, les chiffres de la COVID-19 en Corée du Nord ? On va-tu le savoir un jour ?

Saviez-vous que vous pouvez consulter la liste des camarades, à Cuba, ayant contracté la COVID-19 – pas leur nom, mais leur âge, leur pueblo ainsi que le nombre exact de contacts sous investigación – en consultant tout simplement LE journal national, le Granma ? – Ordre vs désordre (1)

Est-ce une bonne idée de partager une seule et même cuillère entre plusieurs croyants durant la messe à l’église ? Coronavirus: worshippers still able to attend churches in Georgia despite restrictions - BBC News (21 avril 2020, 2min 41s) – « Jésus vous aime » (2)… et vous protège de tout, apparemment.

L’or noir : Est-ce que les crétins qui ont acheté du papier de toilette et du désinfectant en quantité industrielle pour le revendre à profit ont sauté sur les barils de pétrole à tarif « négatif » pour le revendre lorsque « positif » ? La valeur du pétrole américain passe pour la première fois au négatif

On gage combien que des vedettes et des « influenceux » insignifiants vont bientôt faire la promotion de leur jolie collection de masques qui matchent avec leurs vêtements ?

Combien de Québécois-es, pendant cette pandémie, vont devenir d’intenses survivalistes paranoïaques ?

Comme la perte de l’odorat peut être un des symptômes possibles de la COVID-19, est-ce que se sentir le dessous de bras à tout bout de champ équivaut à passer un test de dépistage ? Non ? C’est pas comme ça que ça marche, docteure ?

La Dre Deborah Birx, membre scientifique de la cellule de crise de la Maison-Blanche, est-elle obligée de rester là, assise comme une enfant, les deux pieds par en-dedans, muette, incapable d'intervenir devant autant d'idiotie narcissique délirante concernant une « injection de désinfectant  » ? Do no harm, no ?

Ok, je me suis trompée, le seul journal de confiné qui semble pertinent, jusqu’à présent, c’est le sien : Le journal d’une écrivaine confinée à Wuhan choque la Chine. Pour les autres, vous sentez-vous vous aussi exactement comme Serge Denoncourt à Infoman, c’est-à-dire : « Ta yeule, osti ! » ?

Avez-vous besoin de « macaques » pour vos recherches cliniques ? Parce que dans mon coin, c’est plein… Coronavirus : un vaccin efficace chez le singe, selon un laboratoire chinois

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Photo : « "MACAK" (mais je pense plutôt qu'il s'agit d'un gorille) », art de rue et graffitis dans Hochelag, Montréal, 24 avril 2020.

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Mobilité vs mobilisation

On aime parler de mobilité depuis quelques années. Ce mot est sur toutes les lèvres. C’est le nouveau terme à la mode. Tout le monde désire être mobile, se mouvoir, se déplacer, dans son espace intime autant que possible, c’est-à-dire seul dans son char, ou encore dans sa bulle hermétique dans les transports collectifs, avec ses écouteurs sur la tête, sa tablette, son livre, son cell, des gadgets, alouette. On veut tous être mobile, être libre, parcourir le monde, voyager, se déplacer comme bon nous semble. On aime tellement l’idée de la mobilité depuis quelque temps, qu’on a même, à Montréal, la mairesse de la mobilité, Valérie Plante. On affectionne également les voitures, les annonces de chars, de gros camions Ford et les autres - vous savez, celles avec des voix masculines bien viriles en background - qui nous promettent de belles escapades hors de la ville, voire la liberté absolue, l’évasion somme toute, loin de nos prisons individuelles. Dans l’une de ces trop nombre

Je me souviens... de Ludmilla Chiriaeff

(photo: Harry Palmer) La compagnie de danse classique, les Grands Ballets canadiens, a été fondée par une femme exceptionnelle qui a grandement contribué à la culture québécoise, Ludmilla Chiriaeff (1924-1996), surnommée Madame. Rien de moins. Femme, immigrante, visionnaire Née en 1924 de parents russes à Riga, en Lettonie indépendante, Ludmilla Otsup-Grony quitte l’Allemagne en 1946 pour s’installer en Suisse, où elle fonde Les Ballets du Théâtre des Arts à Genève et épouse l’artiste Alexis Chiriaeff. En janvier 1952, enceinte de huit mois, elle s’installe à Montréal avec son mari et leurs deux enfants – elle en aura deux autres dans sa nouvelle patrie. Mère, danseuse, chorégraphe, enseignante, femme de tête et d’action, les deux pieds fermement ancrés dans cette terre d’accueil qu’elle adopte sur-le-champ, Ludmilla Chiriaeff est particulièrement déterminée à mettre en mouvement sa vision et développer par là même la danse professionnelle au Québec : « Elle portait en

Pour en finir avec Cendrillon

Il existe de nombreuses versions de « Cendrillon, ou, la Petite Pantoufle de verre », comme Aschenputtel,  ou encore « Chatte des cendres »... passons. Mais celle connue en Amérique, voire dans tous les pays américanisés, et donc édulcorée à la Walt Disney, est inspirée du conte de Charles Perrault (1628-1703), tradition orale jetée sur papier à la fin du 17 e  siècle. D'ores et déjà, ça commence mal. En 2015, les studios Walt Disney ont d'ailleurs repris leur grand succès du film d'animation de 1950, en présentant  Cinderella  en chair et en os, film fantastique (voire romantico-fantasmagorique) réalisé par Kenneth Branagh, avec l'excellente Cate Blanchett dans le rôle de la marâtre, Madame Trémaine ( "très" main , en anglais), généralement vêtue d'un vert incisif l'enveloppant d'une cruelle jalousie, Lily James, interprétant Ella (elle) dit Cendrillon (car Ella dort dans les cendres, d'où le mesquin surnom), Richard Madden, appelé Kit