Passer au contenu principal

Révolution au Québec : le vrai pouvoir citoyen


Oui, on ira voter (par anticipation d’ailleurs – au total 8 jours pour voter), même si nombreux citoyen-nes sont découragés et ne croient plus en rien.

Or vous savez en quoi plusieurs citoyen-nes croient encore ? Qu’une réforme du mode de scrutin électoral changerait définitivement la donne. Puisque chaque vote compterait vraiment.

J’en ai parlé à des vieux, à des jeunes, et à d’autres entre les deux. Et personne ne comprend pourquoi cela n’a pas encore été réalisé. Come on ! 

Une organisation non partisane, Mouvement Démocratie Nouvelle (MDN), lutte en ce sens depuis fort longtemps. Et c’est là, la véritable révolution qu’il faut mener au Québec, la réforme du mode de scrutin électoral.

Maintenant. Sérieusement.

Et oui, c’est populaire. Selon le sondage CROP de mars 2015, 70% des Québécoises et des Québécois sont en faveur à l’adoption d’un mode de scrutin proportionnel. Ce n'est pas rien. Trouvez-moi un autre enjeu où les Québécois-ses s'entendent à 70%...

Seuls les libéraux n’ont pas joint leur voix au mouvement, et pourtant, ça faciliterait (vraiment) la vie des Québécois, car chaque vote pèserait réellement dans la balance.

Le mode de scrutin à finalité proportionnelle permet « une meilleure représentation de la volonté populaire, des femmes, des régions et des minorités. »

Affirmez votre appui sur Chaque voix compte. Et faîtes circuler...

Alors, let’s go chers médias ! Lâchez-nous les baskets avec vos maudites vedettes, vos beaux programmes qui recommencent à la télé et votre pessimisme que « ça arrivera pas » (kof, kof), et parlez-nous des vrais enjeux de société ! On veut rien de moins qu’une révolution au Québec. Et ça commence là. Il est , le vrai pouvoir citoyen, aux urnes. Deboutte.
*** 
Consultez le site de Mouvement Démocratie Nouvelle
Mouvement Démocratie Nouvelle sur Twitter
Legault toujours prêt à réformer le mode de scrutin – Martin Croteau, La Presse, 10 septembre 2018
Pour que chaque voix compte vraiment (Alec Castonguay, L’actualité, mai 2018)
Appel à un mode de scrutin proportionnel (Jean-François Nadeau, Le Devoir, 9 avril 2014)

Messages les plus consultés de ce blogue

Les Grands Ballets canadiens et la guerre commerciale américaine

La guerre commerciale «  made in USA  » est commencée. De toutes parts, on nous invite à boycotter les produits et les services américains. Quoi ? Vous songiez aller en vacances aux États-Unis cette année ? Oubliez ça ! Il faut dépenser son argent au Canada, mieux encore, au Québec. Dans ce contexte, on nous appelle également à boycotter Amazon (et autres GAFAM de ce monde) ainsi que Netflix, Disney, le jus d’orange, le ketchup, le papier de toilette, etc. – nommez-les, les produits américains –, en nous proposant, et ce un peu partout dans les médias québécois, des équivalents en produits canadiens afin de contrer la menace américaine qui cherche ni plus ni moins à nous affaiblir pour ensuite nous annexer. Les Américains sont parmi nous  Pourtant, les Américains sont en ville depuis longtemps. Depuis 2013, en effet, les Grands Ballets canadiens de Montréal (GBCM) offrent une formation américaine ( in English, mind you , et à prix très fort qui plus est) sur notre territo...

« Femme Vie Liberté » Montréal 2024 (photos)

Deux ans après la mort de Mahsa Amini, décédée après avoir été arrêtée par la police des mœurs pour le port « inapproprié » de son voile, le mouvement iranien « Femme Vie Liberté » se poursuit...  ----- Photos  : Sylvie Marchand, Montréal, 15 sept. 2024  À lire  :  Malgré la répression, de nombreuses Iraniennes ne portent pas de hijab ( La Presse , 14 sept. 2024)  Iran : deux ans après la mort de Mahsa Amini, la répression « a redoublé d’intensité » (Radio-Canada, 15 sept. 2024)

«Boléro» (2024), l’art de massacrer la danse et la chorégraphe

  Réalisé par Anne Fontaine ( Coco avant Chanel ), le film  Boléro  (2024) porte sur la vie du pianiste et compositeur français Maurice Ravel (Raphaël Personnaz) durant la création de ce qui deviendra son plus grand chef-d’œuvre, le  Boléro , commandé par la danseuse et mécène Ida Rubinstein (Jeanne Balibar). Alors que Ravel connait pourtant un certain succès à l’étranger, il est néanmoins hanté par le doute et en panne d’inspiration.  Les faits entourant la vie de Maurice Ravel ont évidemment été retracés pour la réalisation de ce film biographique, mais, étrangement, aucune recherche ne semble avoir été effectuée pour respecter les faits, les événements et, surtout, la vérité entourant l’œuvre chorégraphique pour laquelle cette œuvre espagnole fut composée et sans laquelle cette musique de Ravel n’aurait jamais vu le jour.  Dans ce film inégal et tout en longueur, la réalisatrice française n’en avait clairement rien à faire ni à cirer de la danse, des fai...

«La Belle au bois dormant», y a-t-il une critique de danse dans la salle ?

«  Sur les planches cette semaine  » …  «  La Belle au bois dormant  est un grand classique et, en cette époque troublée, anxiogène, la beauté des grands classiques fait du bien à l’âme. Particularité de la version que présentent les Grands Ballets à la Place des Arts cette année : c’est un homme (Roddy Doble), puissant, imposant, sarcastique, qui interprète la fée Carabosse, comme l’a voulu la grande danseuse et chorégraphe brésilienne Marcia Haydée » écrit la journaliste Marie Tison, spécialiste en affaires, voyage et plein air dans La Presse .  Qu’est-ce qui est pire ? Une compagnie de ballet qui produit encore des œuvres sexistes et révolues ? Un homme qui joue le rôle d’une femme (fée Carabosse), rôle principal féminin usurpé à une danseuse ? Ou une journaliste qui ne connait absolument rien ni à la danse ni aux œuvres du répertoire classique, incapable du moindre regard ou esprit critique, qui signe constamment des papiers complaisants de s...

Je me souviens... de Ludmilla Chiriaeff

(photo: Harry Palmer) La compagnie de danse classique, les Grands Ballets canadiens, a été fondée par une femme exceptionnelle qui a grandement contribué à la culture québécoise, Ludmilla Chiriaeff (1924-1996), surnommée Madame. Rien de moins. Femme, immigrante, visionnaire Née en 1924 de parents russes à Riga, en Lettonie indépendante, Ludmilla Otsup-Grony quitte l’Allemagne en 1946 pour s’installer en Suisse, où elle fonde Les Ballets du Théâtre des Arts à Genève et épouse l’artiste Alexis Chiriaeff. En janvier 1952, enceinte de huit mois, elle s’installe à Montréal avec son mari et leurs deux enfants – elle en aura deux autres dans sa nouvelle patrie. Mère, danseuse, chorégraphe, enseignante, femme de tête et d’action, les deux pieds fermement ancrés dans cette terre d’accueil qu’elle adopte sur-le-champ, Ludmilla Chiriaeff est particulièrement déterminée à mettre en mouvement sa vision et développer par là même la danse professionnelle au Québec : « Elle p...