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Féministes tant qu'il le faudra!


D’autres voix du milieu de la danse dénoncent le sexisme et l'attitude complaisante des Grands Ballets canadiens de Montréal - voir
« Ode à la femme », mon œil -, poussant l'institution québécoise à modifier sa programmation 2018-2019 et un des chorégraphes à se retirer du projet Femmes, par solidarité envers les femmes chorégraphes, danseuses et créatrices. À ce propos, consultez Un faux pas des Grands Ballets?, Les Grands Ballets modifient leur programmation après une controverse et Les Grands Ballets s'excusent.

Malgré tout, le directeur artistique Ivan Cavallari s'entête... Lisez la chronique de Nathalie Petrowski Cherchez la femme (et ne pas la trouver) et Égalité des sexes: des changements espérés dans le milieu de la danse.

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Journée internationale de la femme
Manifestation jeudi 8 mars à Montréal dès 17h30 (Place du 6 décembre).
Nous serons nombreuses et bruyantes... Féministes tant qu'il le faudra !

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Pour en finir avec Cendrillon (2)

Pour clôturer leur saison 2022-2023 en grand, les Grands Ballets canadiens de Montréal nous proposent un autre classique insupportable, sexiste et passé date, un « ballet classique chatoyant », un « spectacle magique pour toute la famille », Cendrillon . Ben voyons donc.  Il existe maintes versions de ce conte très ancien, inspirant différents films, ballets, pantomimes et opéras. Plusieurs œuvres chorégraphiques ont vu le jour durant les périodes préromantique et romantique du XIXe siècle, il y a de cela plus de 200 ans. Et le ballet Cendrillon qui s’inscrivit au répertoire classique, sur la musique de Sergueï Prokofiev, est lui aussi basé sur le conte de Charles Perrault (1628-1703), tradition orale jetée sur papier à la fin du XVIIe siècle et repris par les frères Grimm au XIXe siècle. Déjà, ça part mal.  Bien connu du grand public, le récit met en scène une orpheline, petite « chatte des cendres » qui, grâce à ce mariage avec un prince charmant, parvient enfin à se sortir de la mi

Journée nationale des Patriotes

Plus d’une centaine de personnes étaient présentes au parc Laurier afin de prendre part à cette marche organisée par la Société Saint-Jean-Baptiste de Montréal.   « Vous êtes indépendantistes, vous autres, les gars ? », ai-je demandé aux jeunes hommes (photo ci-haut). « Oui ! »  « C’est rare ça… »  « Non, c’est très commun, madame ! »  « Eh ben… Tant mieux. »  *** Outre l'habituel Capitaine Québec (pu capable), quelques politiciens étaient évidemment présents...  Les députés de Québec solidaire, Ruba Ghazal, Gabriel Nadeau-Dubois et Alexandre Leduc Le chef du Parti québécois, Paul St-Pierre Plamondon ( aka PSPP)  *** « Regarde, il y a une parade des Patriotes ! », a lancé un homme à son fils, tous les deux se promenant en bicycle.  « Ouin, petite parade », ai-je rétorqué avant de m’en aller... Indépendance ! ----- Photos  : Sylvie Marchand, parc Laurier, Montréal, 22 mai 2023. Fil de presse  : Une marche organisée par la Société Saint-Jean-Baptiste , La Presse.

Je me souviens... de Ludmilla Chiriaeff

(photo: Harry Palmer) La compagnie de danse classique, les Grands Ballets canadiens, a été fondée par une femme exceptionnelle qui a grandement contribué à la culture québécoise, Ludmilla Chiriaeff (1924-1996), surnommée Madame. Rien de moins. Femme, immigrante, visionnaire Née en 1924 de parents russes à Riga, en Lettonie indépendante, Ludmilla Otsup-Grony quitte l’Allemagne en 1946 pour s’installer en Suisse, où elle fonde Les Ballets du Théâtre des Arts à Genève et épouse l’artiste Alexis Chiriaeff. En janvier 1952, enceinte de huit mois, elle s’installe à Montréal avec son mari et leurs deux enfants – elle en aura deux autres dans sa nouvelle patrie. Mère, danseuse, chorégraphe, enseignante, femme de tête et d’action, les deux pieds fermement ancrés dans cette terre d’accueil qu’elle adopte sur-le-champ, Ludmilla Chiriaeff est particulièrement déterminée à mettre en mouvement sa vision et développer par là même la danse professionnelle au Québec : « Elle portait en