Heureusement que nous avons encore des femmes et des hommes féministes au Québec qui, à l’instar du chroniqueur Jean-François Lisée, sont capables de distinguer le vrai du faux, le bon grain féministe de l’ivraie sexiste. (Lire L’étrange impotence du patriarcat musulman ) Ce débat n’est pas nouveau. Au sein des féministes existe depuis longtemps cette division, tout un courant de pensée s’appuyant sur le « libre choix » des femmes, la liberté des femmes de choisir. En apparence féministe, cette vision semble tout à fait pertinente, accordant le pouvoir aux femmes, les laissant libres de choisir ce qui est bon ou valable pour elles. Or qu’en est-il lorsque ce choix est fondamentalement sexiste ? Le libre choix sexiste Le féminisme, par définition, vise l’émancipation des femmes, de toutes les femmes, afin d’atteindre l’égalité entre les femmes et les hommes. Les femmes devraient ainsi avoir les mêmes droits et privilèges que les hommes, et ce, dans tout...
Parce que les Québécoises sont debout, mais à bout - chronique d'une femme à boutte